La qualification officielle de l’Algérie pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a été marquée par une note contrastée. Si la victoire face au Burkina Faso a permis aux Verts de valider leur billet pour la phase à élimination directe, elle a également été accompagnée de nouvelles préoccupantes concernant l’état physique de deux défenseurs : Jaouen Hadjam et Samir Chergui.
Le succès algérien obtenu au stade Moulay Hassan à Rabat, grâce à un penalty transformé par Riyad Mahrez à la 23e minute, a confirmé la domination de l’équipe nationale dans son groupe. Avec ce troisième but dans la compétition, le capitaine algérien a joué un rôle déterminant dans la qualification anticipée de son équipe. Toutefois, ce résultat positif a été terni par les blessures survenues en cours de rencontre.
Jaouen Hadjam a été contraint de quitter le terrain très tôt, dès la 13e minute, après un choc ayant provoqué une contusion à la cheville. Selon des informations recueillies auprès d’une source proche du staff médical, cette blessure ne présente pas un caractère grave. Le défenseur, qui évolue au Young Boys de Berne, observera une semaine de repos complet afin de favoriser une récupération optimale. Il ne prendra pas part au dernier match de la phase de groupes face à la Guinée équatoriale, mais sa présence pour le huitième de finale du 6 janvier reste envisageable.
La situation est en revanche plus délicate pour Samir Chergui. Le défenseur du Paris FC, déjà fragilisé par une blessure aux ischio-jambiers avant le début du tournoi, a ressenti de vives douleurs à l’arrière de la cuisse à l’heure de jeu. Les examens médicaux ont confirmé une blessure musculaire nécessitant une indisponibilité d’au moins trois semaines. Cette durée d’absence met un terme définitif à sa participation à la CAN 2025.
Le staff technique et médical de la sélection algérienne a décidé que le joueur quittera le Maroc afin d’entamer son traitement dans les plus brefs délais. Cette décision vise à assurer une prise en charge adaptée et à éviter toute aggravation de la blessure.
Pour l’Algérie, ces événements soulignent les exigences physiques élevées d’une compétition continentale et l’importance de la gestion de l’effectif. Si la qualification est acquise, l’encadrement devra désormais ajuster ses choix défensifs en vue des matchs à venir. La CAN 2025 continue ainsi de mettre à l’épreuve la solidité sportive et organisationnelle des Verts, entre ambitions élevées et contraintes physiques inhérentes à ce type de tournoi.
