Présent en zone mixte à la veille du match décisif entre l’Algérie et le Burkina Faso, Zinedine Belaïd s’est exprimé avec calme et maturité. Le défenseur de la JS Kabylie et des Verts a livré un discours empreint de sérieux, mettant en avant l’importance de la rencontre et la détermination du groupe à aller chercher un résultat positif.
Dès ses premières déclarations, Belaïd a tenu à souligner que la préparation du match s’effectue avec la même rigueur que lors de la précédente sortie de la sélection. « Nous préparons ce match avec le même sérieux que le premier », a-t-il affirmé, insistant sur la continuité du travail et l’état d’esprit irréprochable qui règne au sein du groupe. Face à un adversaire réputé solide et discipliné comme le Burkina Faso, le défenseur algérien sait que la concentration devra être maximale.
Le joueur de la JSK a également mis l’accent sur la responsabilité collective. Selon lui, tous les éléments de l’équipe nationale sont pleinement conscients de l’enjeu. « Tous les joueurs sont conscients de la responsabilité qui pèse sur leurs épaules », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif est clair et partagé : remporter la victoire. Un discours qui reflète une cohésion de groupe et une volonté commune de répondre aux attentes du public algérien.
Interrogé sur sa situation personnelle, Zinedine Belaïd s’est montré exemplaire. Sans revendiquer une place de titulaire, il a rappelé qu’il reste prêt à répondre présent si le sélectionneur fait appel à lui. « Je suis prêt si le coach décide de faire appel à moi », a-t-il affirmé, avant de rappeler que l’essentiel demeure la victoire et la récolte des trois points. Une déclaration qui témoigne d’un état d’esprit collectif et d’un profond respect de la hiérarchie.
Cependant, la conférence a été brièvement marquée par un moment pour le moins surprenant. Un journaliste a posé une question jugée lunaire par de nombreux observateurs, demandant à Belaïd ce qu’il pensait de la présence de Zinedine Zidane en tribunes lors du match Algérie – Soudan. Pris de court, le défenseur n’a pu s’empêcher de rire avant de répondre avec ironie : « Que dois-je te répondre ? ». La séquence a rapidement été écourtée lorsqu’un autre journaliste a enchaîné avec une question plus pertinente.
Zinedine Belaïd a donc rappelé que le sélectionneur de l’Algérie reste seul maître de ses choix et que ceux-ci doivent être respectés. Pour lui, une seule chose compte : l’intérêt du groupe et la victoire. À la veille de ce choc face au Burkina Faso, le message est clair : sérieux, discipline et solidarité seront les clés pour permettre aux Verts d’atteindre leur objectif.































