À la veille du match très attendu entre l’Algérie et le Burkina Faso, comptant pour les prochaines échéances internationales, Aïssa Mandi, vice-capitaine de la sélection nationale, s’est exprimé en conférence de presse avec le calme et la lucidité qui caractérisent les joueurs d’expérience. Le défenseur algérien a abordé plusieurs sujets majeurs, allant du rôle des cadres au sein du groupe, à la Coupe d’Afrique des nations, en passant par Riyad Mahrez, l’organisation de la CAN et le soutien indéfectible des supporters algériens.
Interrogé sur la prestation récente de Riyad Mahrez, Mandi n’a pas tari d’éloges à l’égard du capitaine emblématique des Verts. « Mahrez, ça a été et ce sera un grand joueur, il a fait une bonne entrée face au Soudan », a-t-il affirmé, rappelant l’importance du joueur d’Al-Ahli dans l’équilibre et l’expérience du groupe, malgré les débats récurrents autour de son temps de jeu ou de sa forme actuelle.
Le défenseur central s’est également exprimé sur l’évolution du format de la Coupe d’Afrique des nations, désormais programmée tous les quatre ans. « Une CAN tous les 4 ans, ça deviendra comme tous les autres championnats à travers le monde, c’est plutôt logique je trouve », a-t-il expliqué, estimant que ce changement pourrait permettre une meilleure organisation et une préparation plus aboutie pour les sélections africaines.
Concernant les conditions de jeu et notamment la qualité des pelouses, Mandi a rappelé leur importance lors du sacre algérien en 2019. « La qualité des pelouses nous avait aidés en Égypte quand on avait gagné en 2019, mais je ne sais pas si ça favorise les équipes arabes », a-t-il nuancé, avant d’ajouter : « Toutes les équipes ont des joueurs qui jouent en Europe et qui ont une bonne qualité de jeu comme le Sénégal. Cela peut donc profiter à tout le monde, pas qu’aux nations arabes. »
Sur le plan personnel, Aïssa Mandi a tenu à souligner son rôle au sein du vestiaire, dans un groupe en pleine transition. « Mon rôle de joueur d’expérience est d’apporter ce que je peux au groupe. On va tout donner pour nous-mêmes et pour rendre le peuple fier, et on va faire le maximum pour aller le plus loin possible », a-t-il déclaré avec détermination.
Revenant sur le passé récent de la sélection, marqué par des périodes plus compliquées, le vice-capitaine a préféré regarder vers l’avenir. « On n’avait pas gagné en CAN depuis 2019, mais on ne regarde pas trop vers le passé et on regarde l’avenir. Je n’ai plus envie de parler du passé, il y a un nouveau coach et de nouveaux joueurs », a-t-il insisté, appelant à tourner définitivement la page.
Enfin, Mandi n’a pas manqué de saluer la présence massive des supporters algériens, une constante lors des déplacements des Verts. « La présence massive des Algériens, ce n’est pas une surprise. Merci à eux. C’est spécial de les voir en masse dans nos matchs à l’extérieur comme c’est le cas actuellement », a-t-il confié avec émotion. Il a également tenu à souligner la qualité de l’organisation de la CAN au Maroc : « La CAN est très bien organisée au Maroc, la qualité des terrains est bonne. Il n’y a rien à redire. »
À travers ses déclarations, Aïssa Mandi a affiché un discours rassurant, tourné vers l’avenir, mettant en avant l’unité du groupe, l’importance du public et l’ambition intacte de l’équipe nationale algérienne.































