Le match prévu aujourd’hui entre l’Algérie et le Soudan, programmé à 16h00 dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2025, attire l’attention non seulement sur le plan sportif, mais aussi sur les écarts significatifs existant entre les deux sélections en matière de valeur marchande. À l’approche de cette rencontre, une comparaison des valeurs de marché des effectifs respectifs met en lumière un contraste saisissant entre les deux nations africaines.
Selon les données disponibles, la sélection algérienne affiche une valeur marchande globale estimée à 239 millions d’euros. Ce chiffre reflète la présence de nombreux joueurs évoluant dans des championnats européens majeurs, notamment en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en France. Plusieurs internationaux algériens disposent d’une forte cote sur le marché des transferts, fruit de leur expérience au plus haut niveau, de leur régularité en club et de leurs performances sur la scène internationale. Cette valorisation traduit également le renouvellement progressif de l’effectif, avec l’intégration de jeunes talents aux côtés de cadres expérimentés.
En face, l’équipe nationale du Soudan présente une valeur marchande estimée à 2,83 millions d’euros. Une différence notable qui s’explique par un contexte sportif et économique très différent. La majorité des joueurs soudanais évoluent dans le championnat local ou dans des ligues régionales, avec une exposition internationale plus limitée. Cette situation influe directement sur leur valorisation financière, sans pour autant remettre en cause leur engagement ou leur compétitivité sur le terrain.
Ce type de comparaison, souvent mis en avant à l’approche des grandes rencontres, permet d’illustrer les écarts structurels entre les sélections, mais ne constitue en aucun cas une garantie de résultat. L’histoire de la Coupe d’Afrique des nations a régulièrement démontré que la valeur marchande d’un effectif ne suffit pas à déterminer l’issue d’un match. La compétition est réputée pour ses surprises, où des équipes moins cotées parviennent parfois à rivaliser, voire à s’imposer, grâce à la discipline tactique, l’intensité physique et la solidarité collective.
Pour l’Algérie, cette rencontre face au Soudan représente une entrée en matière importante dans le tournoi. Les Fennecs abordent ce match avec l’ambition de confirmer leur statut et de traduire leur supériorité théorique en performance sur le terrain. Le sélectionneur Vladimir Petkovic devra trouver le juste équilibre entre maîtrise du jeu, efficacité offensive et rigueur défensive, afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Du côté soudanais, malgré une valeur marchande largement inférieure, l’objectif est clair : jouer sans complexe, exploiter la moindre opportunité et défendre chèrement leurs chances. Dans ce type de confrontation, la motivation et l’abnégation peuvent compenser, en partie, le déficit d’expérience et de moyens.
Ainsi, si la comparaison des valeurs de marché souligne un écart considérable entre l’Algérie et le Soudan, le verdict final se jouera sur le rectangle vert à partir de 16h00. Comme souvent en Coupe d’Afrique des nations, seule la performance collective lors des 90 minutes déterminera l’issue de ce match très attendu par les supporters des deux camps.
Dans un autre registre, l’équipe nationale algérienne cherche à franchir la barre des cent buts en Coupe d’Afrique des nations, puisqu’elle n’a besoin que de trois buts pour atteindre cet objectif. La sélection nationale algérienne compte actuellement 97 buts inscrits dans l’histoire de la CAN.



































