À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations 2025 organisée au Maroc, certaines décisions sportives occupent déjà une place centrale dans les débats autour de la sélection algérienne. L’une des interrogations majeures concerne le poste de latéral gauche, où deux profils se disputent une place de titulaire : Rayan Aït-Nouri et Jaouen Hadjam. Une situation que l’article évoque comme « certainement la question que beaucoup se posent », juste avant l’entrée en lice des Verts dans la compétition. Que fera Petkovic ?
Le sélectionneur Vladimir Petkovic dispose de plusieurs options tactiques, ce qui explique la coexistence possible des deux joueurs dans certaines configurations. Comme rappelé dans l’analyse, « ils peuvent débuter tous les deux », notamment lorsque l’Algérie évolue avec une défense à trois axiaux et deux pistons. Ce schéma a déjà été testé lors de précédentes rencontres internationales, notamment face au Mozambique et au Zimbabwe, où Jaouen Hadjam avait même été aligné sur le côté droit avec réussite.
Cette flexibilité tactique s’explique aussi par le contexte des absences. Lors de ces matchs, Ramy Bensebaïni, seul gaucher naturel dans l’axe défensif, n’était pas disponible, ce qui avait ouvert la porte à Hadjam dans le trio central. Lorsque l’Algérie est revenue à une défense à quatre, le rapport de force a changé, et « c’est Aït-Nouri qui était titulaire face à l’Arabie saoudite », tandis que Hadjam débutait sur le banc.
L’article souligne clairement la différence de profils entre les deux joueurs. D’un côté, Rayan Aït-Nouri arrive avec « un CV », une réputation forgée par son passage en Premier League et son transfert vers Manchester City. Même s’il sort d’une période marquée par des blessures et un temps de jeu limité, sa qualité technique reste indiscutable. Le texte rappelle d’ailleurs que « sa qualité foot reste indiscutable », malgré l’absence de statistiques offensives marquantes avec la sélection, puisqu’il ne compte toujours « ni but ni passe décisive en 20 sélections ».
De l’autre côté, Jaouen Hadjam se distingue par la régularité et l’efficacité. Évoluant aux Young Boys de Berne, il enchaîne les matchs et les performances solides, aussi bien en club qu’avec la sélection algérienne. L’article met en avant qu’il est « très convaincant en club mais surtout avec la tunique Dz », avec des chiffres parlants et une implication constante. Son but inscrit face au Zimbabwe en novembre est également cité comme un élément marquant de sa progression.
Sur le plan défensif, Hadjam semble offrir davantage de garanties. L’analyse précise qu’il est « moins dans l’esthétisme et plus dans le réalisme et la rigueur tactique », un aspect important dans une compétition aussi exigeante que la CAN. Dans cette logique, l’article avance que « si respect du mérite et du sportif il y a, c’est Hadjam qui sera le choix principal ».
Pour autant, le débat reste ouvert. Rayan Aït-Nouri conserve un potentiel certain et peut encore apporter une réelle plus-value à l’équipe nationale. Le texte évoque même la possibilité que son manque récent de temps de jeu serve de moteur supplémentaire pour se surpasser. Les premières réponses concrètes sont attendues dès le premier match de l’Algérie face au Soudan, une rencontre qui pourrait déjà donner un indice clair sur le choix définitif de Vladimir Petkovic pour ce poste clé.



































