À quelques jours du match face au Soudan, la sélection algérienne affine ses réglages sous la houlette de Vladimir Petkovic. Si l’attention se porte naturellement sur la composition probable du onze de départ, un élément a particulièrement retenu l’attention lors des dernières séances : l’absence de Ramiz Zerrouki de l’entraînement collectif, en raison d’une fatigue musculaire.
Le milieu de terrain algérien ne s’est pas entraîné normalement, et n’a pas pris part au match d’application organisé par le staff technique. Une situation qui, sans être alarmante sur le plan médical, semble suffisamment significative pour écarter l’hypothèse d’une titularisation face au Soudan mercredi. Le staff ne souhaite visiblement prendre aucun risque inutile, surtout à l’approche d’une compétition où la gestion physique sera déterminante.
Cette indisponibilité partielle ouvre naturellement la porte à d’autres profils. Lors du match d’application, l’équipe alignée avec les chasubles jaunes est désormais pressentie pour débuter la rencontre officielle. Petkovic a ainsi testé un onze composé de Zidane dans les buts, d’une défense articulée autour de Mandi et Bensebaïni, avec Aït Nouri sur le flanc gauche et Belghali sur le flanc droit. Au milieu, Abdelli, Zorgane et Maza ont été associés, tandis que le secteur offensif reposait sur Amoura, Mahrez et Bounedjah.
Un choix qui ne surprend pas totalement. Depuis son arrivée, Petkovic privilégie des profils mobiles, capables de jouer rapidement vers l’avant et d’assurer un pressing constant. Dans ce registre, Zerrouki divise. Apprécié pour sa discipline tactique et son volume de jeu, il est néanmoins critiqué par une partie des supporters algériens, qui lui reprochent un jeu jugé trop neutre, voire trop prudent.
Son absence temporaire semble donc satisfaire une frange du public, qui espère voir l’Algérie proposer un jeu plus vertical face au Soudan. Les performances récentes de joueurs comme Abdelli ou Zorgane offrent des alternatives crédibles, plus dynamiques dans la projection offensive.
Pour autant, il serait prématuré de tirer des conclusions définitives. Zerrouki reste un élément important de la rotation, et sa fatigue musculaire pourrait n’être qu’un épisode passager. Dans une compétition dense, chaque profil peut avoir son utilité selon l’adversaire et le contexte.
Face au Soudan, l’objectif sera clair : imposer le rythme, contrôler le ballon et éviter toute mauvaise surprise. Petkovic semble vouloir s’appuyer sur un onze équilibré, capable de combiner maîtrise technique et intensité. L’absence probable de Zerrouki au coup d’envoi s’inscrit donc davantage dans une logique de gestion que dans une remise en cause définitive.



































