L’aventure de Raïs M’Bolhi avec l’ES Mostaganem aura finalement été de courte durée. Arrivé avec l’ambition d’apporter toute son expérience au club promu en Ligue 1 Mobilis, l’ancien gardien emblématique de l’équipe nationale algérienne a trouvé un accord avec l’administration mostaganémoise pour résilier son contrat à l’amiable.
Après seulement cinq mois passés à Mostaganem, M’Bolhi quitte le club sans avoir réellement eu le temps de s’inscrire dans la durée. Aligné à six reprises en championnat, l’ex-portier des Verts n’a pas réussi à s’imposer comme un élément central du projet sportif, dans un contexte marqué par des résultats irréguliers et une concurrence interne accrue à son poste.
Une expérience qui n’a pas répondu aux attentes
Le recrutement de Raïs M’Bolhi avait pourtant suscité un certain engouement à l’été dernier. Champion d’Afrique en 2019 et véritable héros de la Coupe du monde 2014, le gardien de 39 ans incarnait un symbole fort, capable d’encadrer un effectif jeune et de sécuriser la défense d’une équipe découvrant l’élite.
Cependant, la réalité du terrain s’est révélée plus complexe. Entre pépins physiques, choix techniques du staff et manque de continuité, M’Bolhi n’a jamais réussi à enchaîner les titularisations. Ses six apparitions en Ligue 1 Mobilis n’ont pas suffi à installer une dynamique durable, ni à répondre pleinement aux attentes placées en lui, tant du côté du club que des supporters.
Une séparation à l’amiable
Selon les informations disponibles, la résiliation du contrat s’est faite dans un climat apaisé et respectueux. Les deux parties auraient estimé qu’une séparation était la meilleure solution, permettant au club de réajuster son effectif et au joueur de réfléchir sereinement à la suite de sa carrière.
Cette décision s’inscrit également dans la volonté de l’ES Mostaganem de réorganiser son projet sportif afin d’assurer son maintien en Ligue 1, dans un championnat exigeant où chaque détail compte.
Quel avenir pour M’Bolhi ?
À bientôt 40 ans, Raïs M’Bolhi se retrouve désormais libre de tout engagement. Si certains observateurs évoquent la possibilité d’un dernier défi, en Algérie ou à l’étranger, d’autres estiment que cette séparation pourrait marquer un tournant décisif, voire la fin progressive d’une carrière riche en émotions et en exploits.
Quoi qu’il en soit, l’héritage de M’Bolhi avec l’équipe nationale reste intact. Son nom demeure associé aux plus grandes pages du football algérien, et son passage à Mostaganem, bien que bref, s’inscrit comme un épisode supplémentaire dans le parcours d’un joueur qui aura marqué toute une génération.



































