À la veille de l’entrée en lice du Maroc dans la Coupe d’Afrique des Nations 2025, la grande question qui agite joueurs, staff et supporters concerne Achraf Hakimi : le latéral droit du PSG sera-t-il aligné d’emblée face aux Comores dimanche soir ? Annoncé incertain il y a encore quelques jours en raison de sa blessure, Hakimi a finalement rejoint le groupe marocain, relançant ainsi le débat sur son utilisation immédiate. Sa présence, confirmée à Rabat, est un soulagement pour Walid Regragui et les fans, mais elle impose également des décisions délicates au staff technique.
En conférence de presse ce samedi, Regragui n’a pas caché son admiration pour l’engagement du capitaine : « Je tiens à dire merci à Hakimi, il s’est sacrifié comme personne pour son pays. C’est un exemple », a-t-il insisté. Le sélectionneur a cependant rappelé la prudence nécessaire : « Il y a une compétition à gérer. Est-ce qu’il débute, est-ce qu’on le protège ? Ça va être ma décision. Il peut débuter demain… ou pas. » Ces mots traduisent la complexité de la situation : le staff marocain doit concilier le retour d’un joueur clé et la nécessité de préserver sa santé pour le reste de la CAN.
De son côté, Hakimi a tenu à clarifier sa position et à montrer son état d’esprit collectif : « Dès ma blessure, j’ai dit au coach que je ferais tout pour jouer avec le groupe. Si je ne dois pas jouer pour que l’équipe gagne, je le ferai. Je pense au collectif », a déclaré le latéral avec lucidité et détermination. Fidèle à son rôle de capitaine, il met ainsi l’intérêt de l’équipe avant ses ambitions personnelles, tout en soulignant son désir de contribuer au succès des Lions de l’Atlas dès le match inaugural.
Malgré cette détermination exemplaire, la réalité médicale demeure délicate. La blessure d’Hakimi, initialement sérieuse, impose une vigilance accrue. Son rétablissement rapide suscite l’admiration, mais les risques d’une précipitation ou d’une aggravation de la lésion ne peuvent être ignorés. Le staff marocain devra donc peser avec soin l’opportunité de l’aligner d’entrée, en évitant toute prise de risque excessive, notamment si des infiltrations sont envisagées pour accélérer son retour sur le terrain.
Le match d’ouverture contre les Comores, prévu dimanche soir au Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, sera donc non seulement le point de départ de la CAN pour le Maroc, mais également le premier test de la prudence et du sens tactique de Regragui concernant son capitaine. Que Hakimi commence ou non, son engagement et son professionnalisme sont déjà un signal fort pour ses coéquipiers et pour toute la nation : le Maroc arrive à cette CAN déterminé à se battre et prêt à exploiter au maximum les forces de ses leaders sur le terrain.



































