La JS Kabylie continue de s’enfoncer dans une crise sportive et institutionnelle préoccupante. À l’issue de la défaite face à l’Entente de Sétif, Hakim Medane a officiellement annoncé sa démission de son poste de directeur général, un départ qui symbolise le malaise profond traversé par le club kabyle. Zinnbauer s’est exprimé, sans toutefois jetter l’éponge.
Visiblement éprouvé, Medane n’a pas caché son épuisement moral. « Ça ne veut pas décoller, j’en peux plus, je pars », a-t-il déclaré, avant d’évoquer un contexte pesant installé depuis plusieurs semaines : « Depuis le match en Égypte, beaucoup de choses se sont passées. Il y a eu des situations, des événements et des circonstances que je préfère ne pas détailler pour le moment ».
Face aux critiques, l’ancien international algérien a tenu à se dédouaner, estimant que les problèmes actuels dépassent largement son rôle. « Je ne pense pas que le problème se situe à mon niveau. Les gens ne savent pas tout ce qui se passe en interne », a-t-il affirmé, laissant entendre que la crise est plus structurelle que personnelle.
Sur le plan sportif, le constat est tout aussi amer. En conférence de presse, l’entraîneur de la JSK, Josef Zinnbauer, n’a pas cherché d’excuses après la contre-performance à Sétif. Déçu par le rendement de son équipe, le technicien allemand a reconnu que « la JS Kabylie méritait de perdre vu la physionomie du match », un aveu fort qui illustre le manque de maîtrise et de caractère affiché par les Canaris.
Dans ce contexte tendu, Medane a préféré la retenue à la polémique. « Je peux dire plein de choses sur cette période, expliquer ce qui s’est passé, mais je préfère m’abstenir pour le moment. Ce n’est pas le moment de parler. Il vaut mieux se taire que parler dans la colère », a-t-il conclu.
Un départ lourd de conséquences pour un club en perte de repères, alors que les interrogations s’accumulent autour de l’avenir sportif et managérial de la JSK.



































