À Manchester City, la question de l’après-Guardiola revient comme un refrain familier. Pourtant, malgré les bruits insistants autour d’une possible succession incarnée par Enzo Maresca, Pep Guardiola affiche un calme olympien. Sa sortie ironique sur un départ à « 75 ans » traduit surtout une volonté de remettre les choses à leur place. Le fait qu’il souhaite rester, met fin au souhait de Ait Nouri de gagner du temps de jeu.
Depuis sa prolongation signée en novembre 2024, Guardiola a clairement inscrit son avenir dans la continuité. Même lors de périodes sportivement plus délicates, la direction du club lui a renouvelé sa confiance, preuve de la relation solide qui unit les deux parties. Cette stabilité contraste avec l’agitation médiatique qui entoure chaque fin de saison.
Le nom de Maresca, auréolé de succès récents avec Chelsea, illustre davantage la stratégie anticipative de City que l’imminence d’un changement. Le club anglais, structuré et méthodique, prépare toujours l’avenir, sans pour autant fragiliser son présent. Guardiola lui-même l’a reconnu : un grand club se doit d’être prêt à toutes les éventualités.
À 54 ans, l’entraîneur espagnol ne donne aucun signe d’usure mentale ou tactique. Au contraire, il se dit enthousiaste face à l’évolution de son effectif et aux défis à venir en Premier League comme en Europe. Son discours tranche avec les interprétations alarmistes, soulignant une réalité souvent ignorée : Guardiola n’a jamais annoncé son intention de partir à court terme.
En fermant la porte à toute spéculation excessive, Guardiola rappelle que son avenir se décidera en temps voulu, dans le respect mutuel. À Manchester City, la succession viendra un jour, mais pas sous la pression. Pour l’instant, le chef d’orchestre est toujours bien en place.



































