Pep Guardiola n’a rien perdu de son sens de l’humour. Face aux rumeurs persistantes annonçant son départ imminent de Manchester City, le technicien espagnol a choisi l’ironie pour désamorcer la pression médiatique. « Je quitterai City à 75 ans », a-t-il lancé, sourire en coin, rappelant une fois de plus son attachement profond au club mancunien. C’est une mauvaise nouvelle pour Ait Nouri et pour l’équipe d’Algérie, du moment qu’il ne compte pas trop sur l’Algérien.
Arrivé à City avec l’ambition de transformer durablement l’identité du club, Guardiola est aujourd’hui bien plus qu’un simple entraîneur. Sous sa direction, les Citizens ont bâti une dynastie, imposé un style de jeu reconnaissable entre mille et installé le club parmi les références mondiales du football. Dans ce contexte, chaque rumeur de départ prend naturellement une ampleur démesurée.
La récente évocation d’Enzo Maresca comme potentiel successeur n’a fait qu’alimenter les spéculations. Ancien collaborateur de Guardiola, l’Italien représente une continuité logique sur le plan philosophique. Mais pour l’entraîneur catalan, la réalité est claire : son contrat court jusqu’en 2027 et il ne voit aucune raison de précipiter les choses.
Guardiola a tenu à rappeler qu’il se sent toujours motivé, engagé et pleinement investi dans le projet sportif. Malgré l’absence de discussions autour d’une nouvelle prolongation, il affirme travailler en parfaite harmonie avec la direction. Pour lui, la stabilité repose aussi sur la capacité du club à anticiper l’avenir, sans que cela n’implique un départ imminent.
En choisissant l’humour plutôt que la confrontation, Guardiola envoie un message fort : il reste maître de son destin et refuse de se laisser dicter son calendrier par les rumeurs. À Manchester, l’ère Guardiola est loin d’être terminée.



































