La scène a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et suscité de nombreuses réactions dans le monde du football arabe. Ali Bencheikh, ancienne gloire du football algérien et consultant pour la chaîne qatarie Al Kass durant la Coupe arabe 2025, a refusé de participer à la célébration de la victoire du Maroc face à la Jordanie en finale de la compétition. Un geste simple en apparence, mais lourd de sens, qui a été largement commenté par les téléspectateurs et les observateurs.
La séquence s’est déroulée sur le plateau d’Al Kass, juste après le sacre du Maroc. Alors que l’ambiance était à la fête, un analyste marocain présent sur le plateau a demandé le lancement de musique afin de célébrer la victoire de son équipe nationale. Dans un esprit festif, il a tenté d’entraîner l’ensemble des consultants et intervenants à se lever et à danser. Certains membres du plateau ont accepté, se prêtant au jeu de la célébration dans une atmosphère détendue.
Cependant, Ali Bencheikh a clairement exprimé son refus. Resté assis, calme et digne, l’ancien international algérien a simplement dit non, sans provocation ni excès, marquant ainsi sa position. Ce refus n’était ni agressif ni polémique dans la forme, mais il a immédiatement attiré l’attention par sa portée symbolique. Bencheikh, connu pour son franc-parler et son attachement profond aux couleurs algériennes, a tenu à rester fidèle à ses convictions et à son identité sportive.
Pour de nombreux observateurs, ce geste reflète avant tout une posture professionnelle et une loyauté assumée. Ali Bencheikh n’a jamais caché son engagement émotionnel envers l’Algérie, pays qu’il a représenté avec fierté sur les terrains et qu’il continue de défendre dans ses analyses. Participer à une célébration d’un sacre marocain, dans un contexte de rivalité sportive et de sensibilités bien connues entre les deux pays, aurait pu être perçu comme contradictoire avec sa position personnelle.
Il est important de souligner qu’Ali Bencheikh n’a à aucun moment manqué de respect à l’équipe marocaine ni à ses joueurs. Son refus s’est fait dans le calme, sans commentaire déplacé, sans tentative de perturber la célébration des autres consultants. Il s’agissait avant tout d’un choix personnel, assumé publiquement, dans un cadre médiatique où chaque geste est scruté et interprété.



































