À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, Vladimir Petković avance avec prudence. Le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne bénéficie d’un groupe en pleine confiance, bien préparé physiquement et mentalement, mais cette richesse d’options complique certaines décisions importantes.
Le premier dilemme concerne le poste de latéral gauche. Jouan Hadjam a marqué des points grâce à ses performances solides et régulières sous le maillot national. En face, Rayan Aït-Nouri reste un joueur au potentiel technique supérieur, capable de faire basculer un match à lui seul. Malgré un manque de continuité en club, son profil demeure très attractif pour un tournoi exigeant comme la CAN.
Sur le flanc droit de la défense, Rafiq Belghali apparaît comme le choix le plus naturel à l’heure actuelle. Toutefois, la situation pourrait évoluer si Samir Chergui retrouve l’intégralité de ses moyens physiques. Son retour offrirait une option supplémentaire au sélectionneur, qui reste attentif à son évolution médicale.
Le troisième chantier concerne le milieu de terrain. Qui pour accompagner Ismaël Bennacer ? Hicham Boudaoui apporte de l’intensité et du volume de jeu, tandis que Ramiz Zerrouki se distingue par sa qualité de relance et son intelligence tactique. Un choix stratégique qui influencera l’équilibre global de l’équipe.
Privé de matchs amicaux, Petković compte sur une opposition interne pour départager ses joueurs. Une décision qui montre à quel point chaque détail compte avant l’entrée en lice face au Soudan.



































