Ancien gardien de la JS Kabylie et de l’équipe nationale algérienne, Liamine Bougherara a livré une analyse directe et sans concession sur la situation des Verts à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Intervenant sur les ondes de la radio nationale, l’ex-international a évoqué les forces techniques de l’Algérie, mais aussi plusieurs zones de fragilité, notamment au poste de gardien de but, dans lequel certains voient Luca Zidane titulaire.
Pour Bougherara, l’Algérie reste une sélection respectée sur le continent africain. La qualité technique de ses joueurs pousse les adversaires à jouer avec intensité et agressivité. Une réalité qui, selon lui, impose aux Verts une grande rigueur mentale et physique pour éviter les pièges d’une CAN toujours imprévisible.
L’ancien portier s’est ensuite attardé sur un sujet sensible : la succession de Raïs M’Bolhi. Le départ du gardien emblématique a laissé un vide difficile à combler. Si la blessure d’Alexis Guendouz a réduit les options, Bougherara n’a pas caché sa surprise concernant la convocation d’Anthony Mandrea, estimant que Bouhalfaya ou Chaâl auraient mérité leur chance.
Dans ce contexte, il met en avant le profil d’Oussama Benbot. Selon lui, le gardien bénéficie d’un avantage décisif : sa parfaite connaissance des conditions africaines. Terrains, climat, pression populaire… autant d’éléments qui font souvent la différence lors d’une CAN. À l’inverse, Luca Zidane, malgré ses qualités, manque encore d’expérience dans ce type de compétition.
Enfin, Bougherara a exprimé ses inquiétudes concernant le secteur offensif. Les absences de Youcef Belaïli et d’Amine Gouiri risquent de peser lourd, privant l’attaque algérienne de créativité et de solutions dans les moments difficiles.



































