À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les déclarations de Liamine Bougherara sonnent comme un signal d’alerte. L’ancien gardien international algérien a dressé un constat lucide sur la situation actuelle des Verts, entre statut de favori et interrogations majeures.
Selon lui, la valeur technique de l’équipe nationale explique l’engagement extrême des adversaires africains. L’Algérie est attendue partout, souvent avec une intensité supérieure, ce qui rend chaque match particulièrement exigeant.
Mais c’est surtout la question du gardien de but qui suscite le débat. Le départ de Raïs M’Bolhi, combiné à la blessure d’Alexis Guendouz, a profondément modifié la hiérarchie. Dans ce contexte, Bougherara estime que certaines décisions du staff peuvent être discutées. Il s’est montré surpris par la convocation de Mandrea, tout en rappelant que Bouhalfaya et Chaâl présentaient des profils intéressants.
Pour l’ancien portier, Oussama Benbot apparaît aujourd’hui comme un candidat crédible pour assumer ce rôle lors de la CAN. Son expérience des compétitions africaines constitue un atout majeur, notamment face à Luca Zidane, encore en phase d’adaptation à ce type d’environnement.
Enfin, Bougherara n’a pas caché ses inquiétudes concernant l’attaque. L’absence de Belaïli et de Gouiri risque de laisser un vide important dans la capacité de l’équipe à déséquilibrer les blocs adverses.
À travers ses propos, l’ancien international ne cherche pas la polémique, mais appelle à la lucidité et à une gestion optimale des choix sportifs. Un regard d’expert, forgé par l’expérience, à quelques mois d’un rendez-vous continental crucial pour l’Algérie



































