Les déclarations de Léo Balerdi n’ont pas manqué de faire réagir les amateurs de football africain et les supporters des deux rives de la Méditerranée. Interrogé sur le pays africain qu’il choisirait pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le capitaine de l’Olympique de Marseille a répondu sans hésitation : l’Algérie ou le Maroc. Une prise de position qui témoigne du respect et de l’admiration qu’inspirent ces deux grandes nations du football africain, même auprès de joueurs n’ayant aucun lien direct avec le continent.
Léo Balerdi, défenseur central international argentin et figure importante de l’OM, est reconnu pour sa culture footballistique et son sens de l’analyse. Son choix n’est donc pas anodin. L’Algérie et le Maroc représentent aujourd’hui deux modèles de réussite sur la scène africaine. Champions d’Afrique en 2019, les Verts ont marqué les esprits par leur jeu collectif, leur solidité mentale et l’alchimie d’un groupe uni autour d’un projet clair. Le Maroc, de son côté, s’est imposé comme une référence continentale et mondiale, notamment après son parcours historique lors de la Coupe du monde 2022, où les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales.
En affirmant que la finale de CAN qu’il rêverait de voir serait un Maroc–Algérie, Balerdi met en lumière l’une des affiches les plus symboliques du football africain. Une telle confrontation dépasse largement le cadre sportif. Elle incarne une rivalité historique, passionnelle et profondément ancrée dans l’imaginaire collectif des supporters. Un Maroc–Algérie en finale de CAN serait un événement d’une intensité rare, suivi par des millions de téléspectateurs à travers le monde.
Sur le plan purement footballistique, une telle finale offrirait un spectacle de haut niveau. D’un côté, l’Algérie, réputée pour sa technique, sa maîtrise du ballon et son expérience des grands rendez-vous. De l’autre, le Maroc, fort de sa discipline tactique, de sa rigueur défensive et de ses joueurs évoluant dans les plus grands championnats européens. Ce duel symboliserait le sommet du football nord-africain et africain.
Les propos de Balerdi illustrent également l’attractivité croissante de la CAN. Longtemps sous-estimée en dehors du continent, la compétition suscite aujourd’hui l’intérêt et le respect des acteurs du football mondial. Joueurs, entraîneurs et observateurs reconnaissent désormais la difficulté, l’intensité et la richesse tactique de ce tournoi.



































