L’ancien international marocain Mustapha Hadji n’a pas caché sa déception face à la décision de Lamine Yamal de ne pas représenter le Maroc, son pays d’origine, au niveau international. Dans des propos relayés récemment, Hadji a exprimé son incompréhension et son regret : selon lui, le jeune talent aurait bénéficié d’un soutien et d’un amour inconditionnel bien plus forts au Maroc qu’en Espagne.
Hadji a souligné l’importance du lien affectif et culturel entre un joueur et son pays d’origine. « Les Marocains auraient été derrière lui à 100 %, lui offrant un soutien et un attachement qu’il ne trouvera jamais ailleurs », a-t-il affirmé. Pour lui, choisir un autre pays, même si c’est un pays où le football est très développé comme l’Espagne, peut parfois signifier passer à côté d’un amour unique et d’un attachement populaire qui peut influencer la carrière d’un joueur sur le plan émotionnel et médiatique.
L’ex-joueur de renommée internationale a comparé le traitement réservé à Yamal avec celui accordé à d’autres jeunes talents espagnols. « En Espagne, ils adorent Pedri, ils le chérissent, l’admirent et le placent sur un piédestal. Lamin, lui, il est apprécié, mais pas au même niveau. » Cette distinction illustre selon Hadji la différence entre admiration pure et véritable attachement émotionnel, qui, selon lui, aurait été plus intense au Maroc.
Le choix de Lamin Yamal a suscité un débat plus large sur le rôle des jeunes talents dans le football international et sur la manière dont les fédérations nationales peuvent attirer ou perdre des joueurs à double nationalité. Hadji rappelle l’importance de l’identité culturelle et du sentiment d’appartenance, des facteurs qui peuvent influencer les performances et la motivation d’un joueur sur le terrain.
Ce n’est pas la première fois que Mustapha Hadji prend position sur ce genre de sujet. L’ancien joueur, qui a connu une carrière brillante en Europe et a longtemps porté les couleurs marocaines, estime que le soutien populaire et l’amour d’un pays sont parfois aussi déterminants que les aspects techniques ou financiers dans le choix d’un joueur.
Enfin, Hadji conclut avec un message à destination des jeunes talents marocains et de la fédération : le Maroc doit continuer à montrer qu’il peut offrir aux joueurs un environnement de confiance et de reconnaissance, afin que les meilleurs choix restent dans le sens de l’attachement national. Pour lui, la décision de Lamin Yamal représente une perte émotionnelle pour le football marocain, mais elle rappelle aussi l’importance de cultiver un lien fort entre joueurs et pays d’origine.



































