Ancien attaquant de la JSK et de l’USMH, Hamid Berguiga connaît parfaitement ces clubs et n’a pas hésité à livrer une analyse sans détour après l’élimination de la JSK par l’USMH en Coupe d’Algérie. Selon lui, la situation actuelle de la JSK est préoccupante et reflète une gestion sportive défaillante.
Berguiga, qui a suivi le match de près, a été surpris par le rendement de son ancien club. “Je m’attendais à voir une équipe plus solide, plus agressive et surtout plus déterminée”, explique-t-il à compétition. Selon lui, le début du match était équilibré, mais au fil du temps, l’USMH a pris confiance et a réussi à inverser la situation. “Depuis quelques semaines, la JSK régresse”, affirme l’ancien attaquant, pointant du doigt un passage à vide inquiétant.
Pour Berguiga, l’USMH mérite pleinement sa qualification. Ses joueurs ont montré plus d’envie et de détermination. “Même si sur le papier la JSK a de meilleurs joueurs, sur le terrain, c’est la volonté qui a fait la différence”, souligne-t-il. Il tient d’ailleurs à féliciter le club de Harrach pour son parcours et lui souhaite une accession méritée en première division.
Mais selon Berguiga, ce sont surtout les choix de gestion de la JSK qui sont en cause. Il critique ouvertement la direction pour avoir laissé partir Koceila Boualia et Redouane Berkane, deux éléments qui, selon lui, font aujourd’hui le bonheur de leurs nouvelles équipes. “Un club qui ambitionne de jouer la Ligue des champions ne doit pas libérer ce genre de joueurs”, assure-t-il. Il rappelle également que, de son époque, le club avait toujours conservé ses cadres, citant des exemples comme lui-même ou Farouk Belkaïd, à qui le président Hannachi avait refusé de libérer malgré des offres étrangères.
Berguiga insiste sur l’importance de la continuité et de la stabilité pour construire une grande équipe. À ses yeux, la JSK manque de cette constance qui avait permis à son club de remporter trois Coupes de la CAF consécutives. Selon lui, les exemples internationaux, comme le cas d’Aboutrika à Al Ahly, montrent que la fidélité aux cadres est un facteur clé de réussite.
Enfin, l’ancien attaquant revient sur la dépendance offensive de la JSK vis-à-vis d’Aymen Mahious. “Quand Mahious ne marque pas, il n’y a personne pour prendre le relais”, regrette Berguiga. Pour lui, cette situation démontre le manque de profondeur dans l’équipe et la nécessité d’une stratégie de jeu collective mieux pensée.
En conclusion, Berguiga estime que la JSK doit impérativement retrouver sa mentalité de gagneur pour redevenir un club compétitif et ambitieux sur la scène nationale et continentale.
Article 2 : Hamid Berguiga : “La JSK n’aurait jamais dû laisser partir Boualia et Berkane”
Publié le 17 décembre 2025
Ancien attaquant emblématique de la JSK et de l’USMH, Hamid Berguiga a livré une interview lucide après l’élimination des Canaris face à l’USMH en Coupe d’Algérie. Pour lui, la JSK traverse une période compliquée, marquée par une baisse de rendement et une gestion contestable de ses joueurs clés.
Berguiga exprime sa déception face à la performance de son ancien club. “Je m’attendais à voir une équipe plus solide et plus déterminée”, déclare-t-il. Selon lui, l’USMH a su imposer sa grinta et tirer profit de la faiblesse de la JSK. “Le football ne se joue pas uniquement avec des noms. L’USMH avait faim, la JSK non”, ajoute-t-il, soulignant l’importance de la motivation dans ce type de rencontre.
L’un des principaux points de critique de Berguiga concerne le départ de Koceila Boualia et Redouane Berkane. “Aujourd’hui, ils font le bonheur de leurs équipes respectives. La JSK aurait pu faire un effort financier pour les convaincre de rester”, explique-t-il, rappelant les pratiques de son époque où les cadres étaient systématiquement conservés, même face à des offres étrangères.
L’ancien attaquant met également en lumière la dépendance offensive de l’équipe vis-à-vis d’Aymen Mahious. Selon lui, le jeune joueur ne devrait pas être le seul à porter la responsabilité des buts. “À mon époque, si je ne marquais pas, un autre pouvait prendre le relais et calmer les esprits”, rappelle Berguiga. Cette situation reflète un manque de profondeur et de solutions alternatives dans le jeu de la JSK.
Berguiga revient aussi sur la nécessité de continuité dans un club ambitieux. Il cite l’exemple de son ancien président Hannachi et la fidélité aux cadres comme éléments clés de la réussite de la JSK, qui avait remporté plusieurs Coupes de la CAF grâce à cette stabilité. Selon lui, la perte de joueurs expérimentés et la dépendance excessive à certains cadres expliquent en grande partie l’élimination précoce.
Enfin, il n’oublie pas de saluer le mérite de l’USMH et son public pour avoir poussé l’équipe à se qualifier. Mais il insiste sur le fait que pour retrouver son rang, la JSK doit revoir sa stratégie sportive, renforcer son effectif et renouer avec une mentalité de gagneur, indispensable pour viser les premiers rôles dans le championnat national et sur la scène africaine.
