Alors que la Coupe d’Afrique des nations 2025 n’a pas encore débuté, la Fédération algérienne de football (FAF) ne se limite pas uniquement à l’échéance continentale. En coulisses, les dirigeants travaillent déjà sur la suite du calendrier international, avec en ligne de mire la préparation au Mondial 2026. La fenêtre FIFA du mois de mars apparaît ainsi comme une étape clé dans la construction du projet sportif des Verts.
Dans ce contexte, la FAF s’active pour programmer des matchs amicaux de haut niveau, capables de servir de véritables tests tactiques et mentaux pour la sélection nationale. L’objectif n’est pas simplement d’occuper les dates FIFA, mais de proposer des confrontations cohérentes avec les défis à venir.
Lors de la dernière trêve internationale, en novembre, l’Algérie avait affronté l’Arabie saoudite à Djeddah, s’imposant sur le score de 2-0. Une victoire convaincante, mais qui ne satisfait pas pleinement le staff technique. Cette fois, le sélectionneur Vladimir Petković souhaite « monter d’un cran » en affrontant une nation plus structurée et plus exigeante.
Selon les informations disponibles, le profil recherché est clair : un cador du football asiatique. Ce choix n’est pas anodin. Le tirage au sort du premier tour du Mondial 2026 a placé la Jordanie sur la route de l’Algérie, rendant pertinent le fait de se mesurer à des sélections asiatiques réputées pour leur discipline tactique, leur intensité et leur rigueur collective.
Dans cette optique, le Japon figure en tête de liste. Véritable référence continentale, habituée aux grandes compétitions internationales, la sélection nippone représente un test idéal pour évaluer la capacité des Verts à imposer leur jeu face à une équipe très organisée, rapide dans les transitions et disciplinée défensivement.
À défaut, la Corée du Sud constitue l’alternative privilégiée. Autre poids lourd asiatique, elle propose un football intense, porté vers l’avant, avec un engagement physique constant. Une confrontation face aux Sud-Coréens offrirait un scénario différent mais tout aussi formateur.
Parallèlement à cette piste asiatique, la FAF envisage également un second match amical face à une sélection européenne ou sud-américaine. Aucun nom n’a encore filtré, mais cette volonté de diversification montre une stratégie claire : confronter les joueurs algériens à des styles de jeu variés afin d’élargir leur palette tactique.
Pour l’heure, aucun accord n’a encore été officialisé. Les discussions se poursuivent et devraient aboutir dans les prochaines semaines. En attendant, toute l’attention reste logiquement tournée vers la CAN 2025, qui constituera le premier grand test du cycle Petković. Mais une chose est sûre : l’Algérie prépare déjà l’avenir.

































