À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, l’équipe nationale algérienne est confrontée à une situation délicate : l’état de santé du défenseur Samir Chergui. Pilier potentiel de l’axe défensif des Verts, le joueur suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations quant à sa participation à la compétition continentale, au moment où la préparation entre dans sa phase décisive.
Blessé à l’arrière de la cuisse lors d’une rencontre avec son club du Paris FC face à Lille le 23 novembre dernier, Samir Chergui n’a plus disputé le moindre match officiel depuis. Cette absence prolongée a freiné sa dynamique et l’a contraint à manquer plusieurs rendez-vous importants en championnat, ce qui complique son retour à la compétition à un moment aussi crucial.
Son arrivée au centre technique de Sidi Moussa avait pourtant nourri un certain espoir. Toutefois, le fait qu’il soit le seul joueur à ne pas participer à la séance d’entraînement collective a rapidement ravivé les inquiétudes du staff technique et médical. Cette situation laisse entendre que la blessure n’est pas totalement résorbée, ou du moins qu’elle nécessite encore une surveillance étroite.
Conscient des enjeux, le sélectionneur Vladimir Petkovic a décidé de ne prendre aucun risque. Des examens médicaux approfondis ont été programmés afin d’évaluer avec précision la gravité de la blessure et les délais de récupération. Deux scénarios sont désormais envisagés : soit une reprise progressive permettant à Chergui d’être opérationnel durant la compétition, soit un forfait définitif si les résultats médicaux ne sont pas rassurants.
Un éventuel forfait constituerait un coup dur pour les Verts. Depuis son arrivée en sélection en octobre dernier, le défenseur de 26 ans a su s’imposer comme une option crédible en charnière centrale, grâce à sa solidité physique, son sens de l’anticipation et sa qualité dans la relance. Son absence réduirait les choix de Petkovic, même si ce dernier dispose d’autres profils expérimentés tels que Ramy Bensebaïni, Aïssa Mandi, Zineddine Belaïd ou Mohamed Amine Tougai.
Sur le plan réglementaire, la sélection algérienne conserve une marge de manœuvre. En cas d’indisponibilité confirmée, le staff technique pourra convoquer un remplaçant issu de la liste élargie, avec des noms comme Mohamed Amine Madani ou Ahmed Touba évoqués. Toutefois, une telle décision devra être prise rapidement, avant la date limite fixée par la Confédération africaine de football.
En attendant les résultats définitifs des examens médicaux, l’avenir de Samir Chergui à la CAN 2025 reste incertain. Les prochaines heures seront déterminantes et permettront de trancher sur sa présence ou non au Maroc. Une chose est sûre : cette situation rappelle à quel point la préparation d’une grande compétition peut basculer sur des détails médicaux, parfois lourds de conséquences pour les ambitions d’une sélection.
Par ailleurs, selon le site de référence SofaScore, Ramy Bensebaini est le défenseur africain le plus en forme cette saison dans les cinq grands championnats. Aïssa Mandi est cinquième de ce classement.


































