À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, l’évolution récente de la valeur marchande de plusieurs joueurs de l’équipe d’Algérie llustre une tendance révélatrice : l’Algérie arrive au rendez-vous continental avec des joueurs dont la cote progresse, reflet direct de performances solides en club et d’un statut qui se consolide sur la scène européenne. Ilan Kebbal, Adem Zorgane et Samir Chergui incarnent parfaitement cette dynamique. Tous trois verront leur valeur revue à la hausse au moment même où ils s’apprêtent à défendre les couleurs nationales, preuve que leur présence dans la liste n’est pas seulement symbolique mais s’appuie sur une reconnaissance concrète du marché.
Le cas d’Ilan Kebbal est particulièrement parlant. À 27 ans, le meneur de jeu du Paris FC atteint désormais une estimation avoisinant les 12 millions d’euros, en hausse significative. Cette progression traduit sa régularité, son influence dans le jeu et sa capacité à peser dans des contextes parfois compliqués. Kebbal s’est affirmé comme un joueur de référence à son poste, capable d’assumer des responsabilités et de porter le jeu sur la durée. Dans un registre différent, Adem Zorgane confirme lui aussi sa montée en puissance. Le milieu de terrain de l’Union Saint-Gilloise, désormais valorisé autour de 9 millions d’euros, bénéficie d’un profil moderne, à la fois travailleur, intelligent dans le placement et de plus en plus influent dans l’orientation du jeu. Sa progression constante explique cette hausse nette et renforce son statut de pièce fiable dans l’entrejeu algérien.
La trajectoire du défenseur de l’Algérie, Samir Chergui, complète ce tableau. Moins exposé médiatiquement, le défenseur voit néanmoins sa valeur grimper, atteignant désormais 3 millions d’euros. Une évolution qui récompense sa stabilité et sa capacité à répondre présent lorsque le niveau s’élève. Cette revalorisation collective n’est pas anodine à l’approche d’une CAN où la pression sera maximale. Elle s’inscrit dans un contexte plus large, où l’Algérie peut s’appuyer sur un vivier dont la valeur globale ne cesse d’augmenter. À cet égard, Rayan Aït-Nouri demeure la référence absolue avec une estimation culminant à 40 millions d’euros, devant Mohamed Amoura, solidement installé à 32 millions. Ces chiffres traduisent une réalité simple : au-delà du prestige du maillot, l’Algérie aligne des joueurs qui comptent sur le marché européen. À la CAN, cette reconnaissance devra désormais se traduire sur le terrain, car la valeur financière n’a de sens que si elle s’accompagne de performances collectives à la hauteur des attentes.
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