La question de la garde des buts du sélectionneur Vladimir Petkovic pour la CAN 2025 reste un sujet sensible au sein de l’équipe nationale algérienne. Ancien défenseur et membre du staff de l’époque de Vahid Halilhodzic, Nordine Kourichi a récemment identifié le principal défi auquel fait face Luca Zidane, le jeune gardien franco-algérien appelé à épauler les « Verts ». Dans des déclarations à L’Équipe, Kourichi a été clair : « Le probleme majeur de Luca Zidane avec le sélection algérienne est son arrivée tardive dans l’effectif de Vladimir Petkovic. »
Cette remarque souligne un problème structurel qui a affecté les gardiens algériens depuis plusieurs années. Kourichi insiste sur l’importance d’un engagement précoce : « Il aurait fallu que Luca Zidane choisisse de jouer pour l’Algérie plus tôt, car cela nous aurait permis de jauger son niveau dans des matches internationaux officiels ». Selon lui, le timing de son intégration pourrait avoir un impact direct sur sa capacité à s’imposer face aux exigences de la compétition continentale.
Pour Kourichi, la situation ne se limite pas au cas de Zidane. Il pointe un double déficit au sein de la sélection : « La garde des buts est l’une des principales lacunes de l’équipe actuelle, en plus de l’axe défensif ». Cette déclaration met en perspective la responsabilité qui incombe au jeune gardien, appelé à combler une partie de ce vide, notamment après l’absence prolongée d’Alexis Guendouzi Qandouz, victime d’une blessure.
Malgré son expérience limitée avec l’équipe nationale – une seule apparition lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026 – Zidane se voit offrir une opportunité de se faire un nom et de marquer de son empreinte la CAN 2025. Kourichi reste confiant sur le potentiel du joueur et ajoute : « Pourquoi Luca Zidane ne pourrait-il pas être la solution idéale pour le problème de la garde des buts ? Il doit maintenant prouver sur le terrain qu’il peut apporter une réelle plus-value à la sélection algérienne. »
Le défi est double pour le jeune gardien. D’une part, il doit s’adapter rapidement à la philosophie et aux exigences tactiques de Petkovic. D’autre part, il doit gérer la pression et les attentes des supporters, conscients que son rôle pourrait être décisif dans le parcours algérien au Maroc. Le contexte est d’autant plus complexe que la CAN 2025 s’annonce très compétitive, et que chaque erreur peut coûter cher.
En somme, Luca Zidane arrive dans une période critique pour le football algérien, où sa capacité à assumer le rôle de gardien principal pourrait avoir des répercussions sur les ambitions de la sélection. Kourichi conclut sur une note d’espoir et de responsabilité : « J’espère en tout cas que ce sera la solution idéale pour remplacer Rais M’Bolhi et que Luca pourra s’affirmer en montrant qu’il est capable de contribuer pleinement au succès de l’équipe. »
Ce sera à Luca Zidane de transformer cette opportunité en performance tangible, face au défi de la CAN 2025, et d’inscrire son nom parmi les gardiens qui auront marqué l’histoire récente de l’Algérie.


































