La Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, prévue au Maroc, bat déjà des records avant même le coup d’envoi. L’annonce de l’épuisement rapide des billets pour la majorité des matchs des sélections arabes a provoqué une onde de choc parmi les supporters. Pour beaucoup d’Algériens, de Marocains et de Tunisiens, cette nouvelle est vécue comme un coup dur, tant l’attente autour de cette compétition était immense.
Le Maroc, qui accueille la CAN pour la première fois depuis 1988, s’apprête à vivre un mois de football intense. L’organisation de la compétition dans six grandes villes donne une dimension nationale à l’événement. Chaque région se prépare à accueillir des milliers de supporters, transformant la CAN en une véritable célébration populaire. Cette mobilisation exceptionnelle explique en grande partie l’explosion de la demande pour les billets, notamment pour les matchs des équipes les plus suivies.
Les sélections arabes bénéficient d’un soutien massif, bien au-delà de leurs frontières. Des supporters venus d’Europe, du Golfe et d’autres pays africains ont également participé à cette course aux billets. Résultat : les places se sont envolées en un temps record, laissant de nombreux fans locaux sur le carreau. Cette situation souligne l’évolution de la CAN, devenue un événement continental à résonance mondiale.
Certains matchs se distinguent particulièrement par leur attractivité. La confrontation entre la Tunisie et le Nigeria, par exemple, concentre toutes les attentes, tant sur le plan sportif que symbolique. Les rencontres du Maroc, en tant que pays hôte, sont naturellement parmi les plus demandées, portées par l’espoir d’un sacre à domicile. Quant à l’Algérie, son parcours potentiel jusqu’aux phases finales attire une attention considérable, renforcée par une base de supporters passionnée et fidèle.
Cette affluence massive pose aussi la question de l’accessibilité du football pour les supporters ordinaires. Beaucoup dénoncent des plateformes saturées, des délais trop courts et un manque de solutions alternatives. Si la popularité de la CAN est une réussite indéniable pour la CAF, elle met également en lumière la nécessité de repenser la distribution des billets afin de mieux répondre à une demande toujours croissante.
Sur le terrain, cette atmosphère électrique promet des matchs d’une intensité rare. Jouer devant des tribunes pleines peut transcender les joueurs, mais aussi accentuer la pression, surtout pour les équipes annoncées comme favorites. Chaque erreur sera amplifiée, chaque victoire célébrée avec ferveur.
En définitive, cette mauvaise nouvelle pour de nombreux supporters est aussi le signe d’un succès retentissant. La CAN 2025 s’annonce comme un événement majeur du football africain, où la passion, l’émotion et l’engagement populaire atteindront des sommets. Même sans billet, des millions de fans vivront cette compétition intensément, preuve que le football africain continue de rassembler et de faire vibrer bien au-delà des stades.


































