Face aux interrogations suscitées par l’actualité récente autour de la sélection algérienne, Vladimir Petković a tenu à apporter des clarifications franches lors de sa conférence de presse au stade Nelson Mandela. Alors que la démission de Madjid Bougherra de la tête de l’équipe nationale A’ a alimenté les rumeurs, le sélectionneur des Verts a coupé court à toute spéculation : « Non, on ne m’a pas proposé Madjid Bougherra comme adjoint ». Une réponse directe, sans détour, qui vise à fermer un débat naissant dans un contexte déjà chargé. Petković a ainsi rappelé que la préparation de la CAN 2025 suit un cadre bien défini, sans improvisation ni ajustement dicté par l’émotion, même après l’élimination des A’ en Coupe Arabe.
Le sélectionneur est également revenu sur les absences remarquées de certains joueurs, notamment Himad Abdelli, souvent comparé à Nabil Bentaleb dans les débats publics. Là encore, Petković a assumé une logique fondée exclusivement sur la concurrence interne. « Abdelli, c’est comme Bentaleb, c’est la concurrence. Il doit se sentir prêt », a-t-il expliqué, avant de poser une question rhétorique révélatrice de ses dilemmes : « On fait comment, j’enlève Maza ou Aouar pour Abdelli ? ». À travers cette formule, le technicien souligne la densité du milieu de terrain algérien et la difficulté d’écarter des joueurs installés pour intégrer de nouveaux profils. Le message est limpide : aucune place n’est acquise, mais aucune n’est offerte sans un équilibre sportif évident. La hiérarchie actuelle repose sur la complémentarité et la continuité, pas sur le statut ou la pression médiatique.
Enfin, Petković a abordé un dossier particulièrement sensible à l’approche de la CAN : celui du poste de gardien de but. Touché par la blessure de Guendouz, le sélectionneur n’a pas masqué son empathie. « Déçu pour Guendouz, c’est un moment difficile pour lui, la blessure arrive au pire des moments », a-t-il confié, conscient de l’impact psychologique et sportif d’un tel coup dur. Pour autant, aucune décision définitive n’a encore été prise concernant le numéro un. « Pour le gardien numéro 1, on le saura deux ou trois jours avant le match », a précisé Petković, laissant entendre que la forme, la récupération et les derniers entraînements seront déterminants. Une gestion prudente, fidèle à sa méthode, qui confirme que chaque choix, jusqu’au dernier moment, sera dicté par la performance et la fiabilité.
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