La victoire de l’Algérie A’ sur l’Irak (2-0) lors de la dernière journée de la phase de groupes de la Coupe Arabe FIFA 2025 a suscité plus que de la joie pour les supporters algériens. Elle a également déclenché une vague d’affabulations sur les réseaux sociaux, en particulier du côté marocain, autour de l’arbitrage du match.
Le duel, dirigé par le Qatari Abdulrahman Al Jassim, a été marqué très tôt par un fait de jeu déterminant. Dès la 5ᵉ minute, Hussein Ali Al-Saedi a été expulsé pour une semelle sur Yacine Brahimi, décision qui a bouleversé la physionomie de la rencontre. L’Algérie a pu profiter de sa supériorité numérique pour imposer son jeu et s’assurer la tête du groupe D. Selon les analystes, le carton rouge était parfaitement justifié, et la VAR a confirmé la sanction, validant ainsi l’équité de la décision.
Malgré cette réalité, certains récits marocains ont voulu donner une interprétation biaisée à cette décision. L’idée selon laquelle Al Jassim aurait été partial et “favorisé” l’Algérie est infondée. Pire, certains ont tenté de le relier à la demi-finale de la Coupe du Monde 2022 France – Maroc, prétendant qu’il avait “plombé” le Maroc en refusant deux penalties. Une affirmation totalement erronée, car ce match avait été arbitré par le Mexicain César Arturo Ramos.
Cette campagne de désinformation s’inscrit dans un contexte de rivalité sportive et de dramatisation inutile. Elle ignore un fait simple : l’Algérie avait déjà quasiment assuré sa qualification avant même le match contre l’Irak. Les Fennecs ont remporté leur succès grâce à leur supériorité collective et à un état d’esprit conquérant, et non à un quelconque “coup de pouce” arbitral.



































