Le retour de l’équipe nationale algérienne à la Coupe du monde 2026 s’annonce historique, mais il s’accompagne déjà de défis logistiques majeurs. Douze ans après sa dernière participation au Mondial 2014 au Brésil, l’Algérie s’apprête à retrouver l’élite planétaire dans un tournoi inédit à bien des égards : 48 équipes, trois pays hôtes et un calendrier plus exigeant que jamais. Mais avant même d’entrer sur le terrain, un enjeu capital doit être réglé dans l’ombre : celui du camp de base et du lieu de résidence officiel des Verts. La FAF se prépare déja à gérer cet épineux dossier.
Selon des informations exclusives révélées par winwin, la Fédération algérienne de football (FAF) s’apprête à trancher ce dossier crucial avant le 9 janvier 2026, date butoir imposée par la FIFA à toutes les sélections qualifiées. Ce choix n’est pas anodin. Il conditionne la récupération des joueurs, la qualité des entraînements, la gestion du voyage, mais aussi l’état mental du groupe tout au long de la phase de groupes.
Le tirage au sort a placé l’Algérie dans un groupe extrêmement relevé, aux côtés de l’Argentine, championne du monde en titre, de la Jordanie et de l’Autriche. Un groupe qui oblige les Verts à parcourir des distances considérables entre leurs matchs. Le 16 juin, l’Algérie débutera contre l’Argentine à Kansas City. Le 22 juin, elle devra se déplacer à plus de 2 400 km pour affronter la Jordanie à San Francisco, avant de revenir à Kansas City le 27 juin pour défier l’Autriche.
Ce va-et-vient représente près de 4 800 km de déplacement en plein cœur d’une compétition au rythme effréné. Un facteur qui place l’Algérie parmi les équipes les plus pénalisées du tournoi sur le plan géographique. Dès lors, le choix du camp de base devient une décision stratégique majeure.
Plus de 60 sites officiels ont été proposés par la FIFA aux fédérations participantes. Selon les informations disponibles, la FAF privilégie un critère clair : la proximité avec Kansas City, où se joueront deux des trois rencontres décisives. Ainsi, Kansas City elle-même, Oklahoma City ou encore Saint-Louis figurent parmi les options sérieusement étudiées.
Le sélectionneur Vladimir Petkovic est directement impliqué dans ce processus. Connu pour sa rigueur et son exigence dans la préparation, le technicien bosno-suisse entend limiter au maximum la fatigue accumulée par ses joueurs, surtout après une saison longue et éreintante dans les différents championnats européens.
Ce dossier logistique revêt aussi une importance symbolique. Il marque l’entrée officielle de l’Algérie dans la phase concrète de préparation du Mondial, après l’immense désillusion des éliminatoires de 2018 et surtout de 2022, où les Verts avaient été éliminés de manière cruelle par le Cameroun dans les dernières secondes du match retour à Blida.
Aujourd’hui, l’Algérie revient au Mondial avec un nouveau cycle, un nouveau sélectionneur et une génération mêlant cadres expérimentés et jeunes talents prometteurs. Mais pour espérer rivaliser avec des géants comme l’Argentine, la rigueur organisationnelle sera aussi importante que la performance sur le terrain.
Le choix du camp de base n’est donc pas un simple détail administratif. Il est le premier véritable test de la capacité de la FAF à tirer les leçons du passé et à préparer sereinement l’avenir. Car au très haut niveau, chaque détail compte. Et avant même le coup d’envoi face à l’Albiceleste, l’Algérie joue déjà une partie décisive… en coulisses.


































