Samir Nasri, Franco‑Algérien et ancien international français, a livré une analyse complète du groupe de l’équipe d’Algérie pour la Coupe du Monde 2026. Enthousiaste à l’idée de voir son pays d’origine affronter l’Argentine dès le premier match, il a souligné l’aspect émotionnel de cette rencontre : « Ce match sera magnifique, il y a beaucoup d’émotion à affronter une équipe de ce calibre dès le départ. » Pour Nasri, ce duel constitue un test de premier ordre pour l’Algérie et pourrait révéler toute l’étendue du talent de ses joueurs. Il a lancé, au passage, une pique à Petkovic.
Malgré cet optimisme, Nasri n’a pas caché son opinion sur l’encadrement technique : il n’est pas un grand admirateur de Vladimir Petkovic. Selon lui, il n’est “pas fan” du coach de l’EN. Cependant, il estime que les qualités individuelles des joueurs et leur motivation pourraient compenser ces réserves. Il rappelle que l’équipe dispose d’un groupe capable de créer des difficultés à l’Autriche et de viser la qualification : « Nous avons une génération de joueurs très forte, et avec le bon état d’esprit, tout est possible. »
Nasri a ensuite dressé un bilan réaliste des forces et des faiblesses de l’équipe. Défensivement, l’Algérie n’est pas encore totalement sécurisée et pourrait être mise en difficulté par des attaques puissantes. Sur le plan offensif, l’absence d’un avant-centre efficace est un handicap. Toutefois, l’ancien international voit dans le retour de Gouiri un facteur capable d’apporter plus de fluidité et d’efficacité dans le secteur offensif.
Son analyse combine prudence et optimisme. Pour Nasri, l’Algérie peut rivaliser avec les meilleures équipes du groupe, mais devra corriger certaines lacunes tactiques pour maximiser ses chances. Il insiste sur l’importance de la cohésion et de la concentration, qui seront essentielles pour transformer le potentiel des joueurs en résultats concrets.



































