Nicolas Pépé, ailier international ivoirien né le 29 mai 1995 à Mantes-la-Jolie, continue de faire parler de lui aussi bien sur les terrains qu’en dehors, grâce à ses analyses franches et son style direct. Aujourd’hui joueur de Villarreal CF, après un parcours passé par Poitiers puis Angers SCO où il s’est révélé, l’ancien Lillois s’est exprimé sur plusieurs sujets liés au football africain, n’hésitant pas à donner son avis sans détour. Il a notamment cité Youcef Belaili.
Interrogé sur certains joueurs maghrébins qu’il a affrontés ou côtoyés au fil de sa carrière, Pépé n’a pas hésité à évoquer Youcef Belaïli, qu’il a longtemps considéré comme un talent à part sur le continent. « Comment il s’appelle l’arabe là ? Ah Belaili, ah lui il est fort », lance-t-il dans un style spontané qui lui est familier. Il rappelle toutefois que l’Algérien traversait une période compliquée lors de la CAN 2021 au Cameroun, marquée par une élimination précoce et inattendue des Verts. « Malheureusement l’Algérie est sortie au premier tour à la CAN 2021 au Cameroun, on (la Côte d’Ivoire) a sorti l’Algérie, il n’était pas en forme à ce moment-là », explique-t-il en revenant sur ce match décisif où les Ivoiriens avaient dominé.
L’ailier de Villarreal, réputé pour sa vitesse et son sens du but, ne s’est pas limité à évoquer le passé. Il a également donné son regard sur les forces actuelles du football africain, en particulier à l’approche de la CAN 2025. À ce sujet, il s’est montré très clair : « Attention au Maroc à la CAN 2025 », prévient-il, conscient que les Lions de l’Atlas sont devenus une référence du football continental après leur épopée mondiale et leur progression constante sous la direction de Walid Regragui.
Les propos de Nicolas Pépé témoignent une nouvelle fois de son franc-parler, un trait qui le suit depuis ses débuts. Qu’il évoque des adversaires qu’il respecte ou qu’il analyse les dynamiques du football africain, l’Ivoirien le fait toujours avec la même honnêteté. Ses déclarations rappellent surtout que le football sur le continent reste profondément compétitif et imprévisible, avec des nations capables de basculer d’un tournoi à un autre. Pour Pépé, une chose est sûre : les prochaines échéances africaines s’annoncent passionnantes et riches en révélations.



































