Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, organisé ce vendredi au Kennedy Center de Washington, a offert son lot d’émotions et de rebondissements. L’Algérie, qui faisait partie du chapeau 3 lors du tirage de la coupe du monde, a connu un moment particulièrement intense lorsque la boule de son nom s’est approchée du groupe I, celui de la France. Un frisson a alors parcouru les supporters algériens : le monde du football s’est presque retrouvé avec une affiche historique, lourdement chargée de symbolique, entre l’Algérie et les Bleus. Finalement, le destin – et surtout le règlement – en a décidé autrement.
Un croisement évité pour une raison purement réglementaire
Lorsque le tirage a révélé l’étiquette « Algérie », les indications orientaient naturellement les Verts vers le groupe I, déjà composé de la France, du Sénégal, de la Norvège d’Erling Haaland et du vainqueur du barrage intercontinental à venir. Pourtant, au dernier instant, le flux du tirage a été interrompu : la présence du Sénégal dans cette même poule a rendu impossible l’intégration d’une deuxième nation africaine dans le groupe.
Le règlement de la FIFA est clair : aucune poule de la phase de groupes ne peut contenir deux sélections d’une même confédération, à l’exception notable de l’UEFA, la seule à compter un contingent suffisamment élevé pour justifier une dérogation. Ainsi, la combinaison France–Algérie n’était en réalité permise que si la poule ne comportait aucune autre nation africaine.
Cette petite subtilité a été immédiatement relevée par les supporters sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas manqué de souligner qu’un duel France–Algérie, pourtant très attendu, n’aurait finalement pu se produire qu’en dehors du premier tour.
Coupe du monde : L’Algérie hérite du groupe J et évite la France
La sélection de Vladimir Petkovic a donc été automatiquement reversée dans le groupe suivant : le groupe J, où elle retrouvera un adversaire d’un tout autre calibre, le champion du monde en titre, l’Argentine de Lionel Messi. Un tirage relevé, puisque les Verts devront également se mesurer à l’Autriche, solide nation européenne, et à la Jordanie, surprise de ces éliminatoires puisqu’elle disputera la première Coupe du monde de son histoire.
Avec son retour sur la scène mondiale après douze années d’absence, l’Algérie s’apprête à vivre un premier tour très intense. Les Fennecs entreront en lice le 16 juin 2026 à Kansas City face aux Argentins, avant d’enchaîner contre la Jordanie le 22 juin à l’AT&T Stadium d’Arlington. Leur ultime rencontre de groupe se jouera le 27 juin, toujours au Texas, contre l’Autriche.
Un rendez-vous manqué… mais potentiellement reporté
Si l’affiche tant espérée contre la France n’aura pas lieu au premier tour, les chemins des deux nations pourraient se croiser plus tard dans la compétition. Un scénario qui dépendra des résultats dans leurs groupes respectifs. Certains y voient déjà un possible choc en phase à élimination directe, ce qui renforcerait encore l’intensité d’un match déjà hautement chargé en émotion.
En attendant, l’Algérie devra d’abord se concentrer sur son groupe J, qui s’annonce corsé mais stimulant. Le grand retour des Verts au Mondial pourrait encore réserver bien des surprises.

































