À l’approche de la Coupe du Monde 2026, un détail revient avec insistance dans les discussions autour du groupe J : la relation professionnelle passée entre Lionel Scaloni, actuel sélectionneur de l’Argentine, et Vladimir Petković, à la tête de l’équipe d’Algérie. Les deux hommes se sont côtoyés à la Lazio, et ce lien, loin d’être anecdotique, pourrait jouer un rôle stratégique dans la préparation du choc entre les champions du monde 2022 et les Fennecs. Pour l’Algérie, cette connexion représente un avantage rare : Petković connaît les méthodes, la rigueur, et l’identité de jeu que Scaloni impose à ses équipes. Cette proximité de pensée, ajoutée à l’analyse minutieuse qui caractérise le technicien suisse, pourrait offrir à l’Algérie un atout précieux dans un match où chaque détail comptera. Loin d’être résignée face au géant sud-américain, l’Algérie aborde donc cette rencontre avec une confiance grandissante.
Scaloni encense l’Algérie et reconnaît sa force
Mais l’intérêt de cette dynamique ne se limite pas à Petković. Lionel Scaloni lui-même a tenu à saluer publiquement le niveau de l’Algérie et la qualité de ses joueurs. “L’Algérie est une équipe forte qui produit beaucoup de talents évoluant dans le football européen et français. Je connais bien Vladimir Petković, nous étions ensemble à la Lazio, c’est un excellent entraîneur. L’Algérie a de très bons joueurs”, a-t-il déclaré. Cette reconnaissance, venant d’un entraîneur couronné au plus haut niveau, dit beaucoup du respect que suscite la sélection algérienne sur la scène mondiale. Scaloni a également évoqué la Jordanie comme un adversaire moins connu, tout en rappelant que son équipe avait déjà été surprise par l’Arabie saoudite lors du dernier Mondial. Une manière de souligner que dans une Coupe du Monde, aucune rencontre n’est gagnée à l’avance — surtout lorsqu’on affronte une nation aussi imprévisible que l’Algérie.
Pour les Fennecs, ce contexte crée une opportunité unique. L’Algérie n’affronte pas seulement une grande équipe : elle défie un modèle de jeu qu’elle connaît, via un sélectionneur capable d’en lire les mécanismes. Petković dispose d’arguments solides : une sélection talentueuse, des joueurs expérimentés, et une capacité à préparer des matchs de haut niveau avec précision. L’Argentine reste favorite, mais l’Algérie n’a jamais été aussi armée pour créer la surprise. Une victoire ne serait pas un miracle, mais l’aboutissement d’un projet cohérent et d’un travail tactique méticuleux. Dans un Mondial où les trajectoires se jouent parfois sur un instant de lucidité, les Verts pourraient bien écrire l’une des grandes histoires du tournoi.
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