Après le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, l’Algérie connaît désormais son parcours potentiel au-delà de la phase de groupes. Intégrée au groupe J aux côtés de l’Argentine, l’Autriche et la Jordanie, l’équipe nationale algérienne sait que ses performances dans cette poule détermineront ses adversaires des 1/16 de finale.
Selon le nouveau format du tournoi, qui comporte 48 équipes, les deux premiers de chaque groupe se qualifieront directement pour les 1/16 de finale, tandis que huit équipes supplémentaires seront repêchées parmi les meilleurs troisièmes. Pour l’Algérie, plusieurs scénarios sont donc possibles.
Si les Verts terminent premiers ou deuxièmes du groupe J, ils affronteront le premier ou le deuxième du groupe H. Ce dernier regroupe certaines des équipes les plus redoutables de la compétition : Espagne, Uruguay, Arabie Saoudite et Cap-Vert. Chacune de ces sélections présente des caractéristiques uniques. L’Espagne, avec sa solidité technique et son expérience en phases finales, sera l’adversaire le plus redoutable. L’Uruguay, forte de ses traditions et de ses joueurs d’expérience, pourra également poser de sérieux problèmes. L’Arabie Saoudite et le Cap-Vert, moins médiatisés, sont des équipes capables de créer des surprises, surtout si elles exploitent les moindres failles défensives.
En revanche, si l’Algérie se qualifie comme meilleur troisième, elle affrontera le premier du groupe K. Cette poule comprend des nations puissantes : Portugal, Colombie, Ouzbékistan et un barragiste européen. Le Portugal, champion d’Europe et doté d’une génération expérimentée, sera un adversaire extrêmement difficile. La Colombie, toujours dangereuse sur le plan offensif, pourra mettre à l’épreuve la solidité défensive des Verts. L’Ouzbékistan, quant à elle, pourrait jouer le rôle de surprise tactique, tandis que le barragiste européen représente un adversaire à découvrir, issu d’une qualification serrée.
Ces combinaisons offrent à l’Algérie une lecture stratégique essentielle. Chaque match de poule devient crucial, non seulement pour la qualification, mais aussi pour déterminer le chemin le plus favorable vers les tours suivants. Dans ce contexte, les matchs contre l’Argentine et l’Autriche sont d’autant plus décisifs : un succès ou un point bien négocié pourrait permettre aux Verts de terminer dans les deux premiers et d’éviter les barrages potentiellement plus périlleux.
Pour Vladimir Petkovic et son staff, il faudra également prendre en compte la gestion physique et mentale de l’équipe. Jouer dans trois villes américaines différentes — Kansas City, Arlington et San Francisco — implique des déplacements, des ajustements climatiques et des rythmes différents, qui pourraient influencer la préparation et la récupération des joueurs.
La stratégie de préparation devra donc intégrer ces éléments : étude des adversaires potentiels, anticipation des tactiques du groupe H ou K, et optimisation des performances contre chaque équipe de poule. L’expérience de joueurs comme Riyad Mahrez, Youcef Atal ou Ramy Bensebaini sera précieuse pour guider les jeunes éléments et maintenir une cohésion parfaite.
Enfin, l’avantage pour l’Algérie réside dans le nouveau format élargi du tournoi. Avec 48 équipes, la possibilité de se qualifier en tant que meilleur troisième augmente la marge de manœuvre et offre un filet de sécurité supplémentaire. Cependant, ce scénario reste risqué, car il implique des confrontations avec des adversaires très solides dès le premier tour, comme le premier du groupe K.
En résumé, le parcours de l’Algérie après la phase de groupes dépendra de sa capacité à maximiser ses points dans le groupe J. Les options stratégiques, la gestion physique et la cohésion mentale seront déterminantes pour passer le premier cap et espérer continuer l’aventure vers les stades ultérieurs. Les supporters peuvent d’ores et déjà analyser les combinaisons et préparer leurs pronostics, en gardant à l’esprit que chaque match comptera dans cette Coupe du Monde 2026, désormais ouverte à de multiples scénarios.


































