Sur le même plateau de El Heddaf TV, Yazid Ouahib s’est exprimé avec une transparence rare sur la situation de Youcef Atal et celle de Mohamed Amine Tougai concernant leur avenir avec l’équipe nationale en vue de la CAN 2025. Alors que certains évoquaient la participation d’Atal à la Coupe arabe 2025 comme une sorte de préparation avancée pour une probable convocation par Vladimir Petkovic, le journaliste a immédiatement balayé cette hypothèse.
Pour Ouahib, la présence d’Atal dans la compétition arabe n’a rien d’un signe d’assurance pour la CAN. Il a déclaré sans détour : « Youcef Atal joue son billet pour la Coupe d’Afrique à la Coupe arabe, tout comme le défenseur Mohamed Amine Tougai. Il est loin d’être assuré de jouer la CAN. La présence de Atal à la Coupe arabe, c’est juste pour que sa performance soit analysée, pour voir s’il est opérationnel, pas pour le préparer. » Une déclaration qui contraste avec l’optimisme de certains supporters qui voyaient déjà l’ancien niçois comme un probable titulaire à la CAN.
Depuis plusieurs mois, Atal traverse une période complexe, marquée par un temps de jeu irrégulier, des polémiques extrasportives, et un niveau de performance en dents de scie. Pour le staff technique, la priorité semble être l’évaluation objective du joueur, loin des émotions et de son passé glorieux avec les Verts. L’objectif est clair : tester son état physique, sa capacité à enchaîner les matchs et son niveau actuel pour déterminer s’il peut apporter quelque chose à l’équipe. La Coupe arabe devient alors un laboratoire, un espace-test où rien n’est garanti.
Mohamed Amine Tougai se retrouve dans une situation similaire. Malgré son talent et son potentiel reconnu, le défenseur sort d’une période d’instabilité sportive et doit prouver qu’il peut retrouver son niveau international. Petkovic, qui veut instaurer une concurrence saine, semble déterminé à convoquer les joueurs en fonction du moment présent plutôt que du passé. Cette approche explique la prudence du staff vis-à-vis d’Atal comme de Tougai.
Les propos de Ouahib mettent en lumière une nouvelle dynamique au sein de la sélection : plus aucune place n’est acquise. Pour un joueur comme Atal, qui a longtemps été l’un des favoris du public, cette situation représente un défi mais aussi une opportunité. Une bonne Coupe arabe pourrait relancer sa carrière internationale. Une prestation insuffisante, en revanche, pourrait définitivement l’écarter des plans de Petkovic pour la CAN.
Cette franchise de Ouahib, parfois dérangeante mais souvent juste, rappelle que la sélection algérienne est entrée dans un cycle de reconstruction où seule la performance immédiate compte. Pour les joueurs, la pression est énorme. Pour les supporters, les débats ne font que commencer.



































