Alors que la planète football attend avec impatience la tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, les regards se tournent vers Washington, où se déroulera la cérémonie ce vendredi au Kennedy Center for the Performing Arts. La capitale américaine s’apprête à accueillir un événement d’envergure mondiale, qui rassemblera 48 équipes réparties en 12 groupes, et sera marqué par la présence de stars du football comme Rio Ferdinand et Samantha Johnson, accompagnés de figures politiques et artistiques, dont le président américain Donald Trump, aux côtés du président de la FIFA, Gianni Infantino.
Selon Transfermarkt, site spécialisé dans l’évaluation financière et statistique du football, les 42 sélections déjà qualifiées pour le tirage au sort ont une valeur cumulée de 11,5 milliards d’euros, un chiffre qui pourrait dépasser les 12 milliards d’euros après la fin des qualifications des playoffs européens et mondiaux. Parmi ces équipes, figurent les grandes puissances mondiales telles que l’Espagne, le Brésil, l’Argentine, la France ou l’Angleterre, dont la valeur des joueurs contribue largement à cette estimation.
Les matchs de barrages européens devraient qualifier quatre équipes supplémentaires, tandis que le playoff mondial, auquel participe notamment l’Irak, permettra de désigner deux autres nations pour compléter la liste des 48 participantes. La sélection irakienne vise ainsi à disputer sa deuxième Coupe du Monde de son histoire, après sa première participation en 1986.
Focus sur les sélections arabes
Parmi les pays arabes, sept équipes sont déjà assurées de leur participation : l’Algérie, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, le Qatar, la Jordanie et l’Arabie Saoudite. La valeur marchande de ces sélections est impressionnante et reflète l’importance économique et sportive de leurs joueurs.
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Le Maroc se distingue avec la plus haute valeur parmi les sélections arabes, estimée à 37,9 millions d’euros, grâce à des talents évoluant dans les championnats européens et des joueurs cadres aux clubs prestigieux.
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La Tunisie suit avec une valeur de 25,43 millions d’euros, légèrement devant l’Algérie (25,30 millions d’euros).
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L’Arabie Saoudite arrive en quatrième position avec 25,15 millions d’euros, suivie du Qatar (17,88 millions d’euros) et de l’Égypte (11,4 millions d’euros).
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Enfin, la Jordanie, bien que moins valorisée, atteint tout de même 8,78 millions d’euros.
La valeur totale combinée de ces sept sélections arabes s’élève à 151,84 millions d’euros, et pourrait atteindre 162,34 millions d’euros si l’Irak se qualifie, sa sélection étant évaluée à 10,5 millions d’euros selon les dernières données de Transfermarkt.
Un enjeu économique majeur
Cette estimation financière n’est pas qu’un simple chiffre : elle reflète l’impact économique du Mondial, tant pour les clubs propriétaires des joueurs que pour les sponsors, les droits télévisés et le merchandising. Chaque équipe contribue à un marché colossal, et les nations arabes jouent désormais un rôle de plus en plus visible sur la scène internationale, avec des joueurs qui évoluent dans des championnats de haut niveau et attirent l’attention des clubs et des médias.
En marge du tirage au sort, l’attention sera donc portée non seulement sur la répartition des groupes et la compétition sportive, mais aussi sur la valeur marchande des joueurs et des équipes, qui influence directement les stratégies des clubs et des fédérations. La Coupe du Monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, s’annonce comme un événement historique, tant sur le plan sportif qu’économique, avec un budget global qui pourrait dépasser les 12 milliards d’euros rien que pour les équipes qualifiées.
Pour les supporters arabes, la présence de sept sélections sur la grille de départ représente un motif de fierté et une opportunité unique de briller sur la scène mondiale, avec l’espoir que leurs joueurs confirment leur valeur et leurs performances lors de la compétition.

































