À l’approche de la CAN 2025 qui débutera au Maroc, l’Algérie se retrouve au cœur d’une effervescence sportive remarquable. Les discussions autour de la liste finale de Vladimir Petković s’intensifient, et une première ébauche se dessine déjà dans l’esprit des observateurs. Le poste de gardien, longtemps verrouillé, semble aujourd’hui plus ouvert que jamais. Luca Zidane, fraîchement intégré au paysage algérien, pourrait devenir la surprise du chef tant son profil complète celui d’Alexis Guendouz et d’Oussama Benbot. Cette triplette incarne à la fois le renouveau, la constance et la fiabilité, des éléments indispensables pour affronter une compétition aussi impitoyable que la CAN. L’enjeu est clair : installer une hiérarchie solide tout en laissant la porte ouverte à une concurrence saine.
Une défense renforcée, un milieu riche et une attaque à multiples visages
La défense, elle, s’articule autour de valeurs sûres. Rayan Aït-Nouri, désormais confirmé comme l’un des meilleurs latéraux du continent, formerait avec Ramy Bensebaïni et Jaouen Hadjam un trio solide et complémentaire sur les côtés. Dans l’axe, l’inusable Aïssa Mandi apporterait sa science du placement, épaulé par Zinedine Belaïd, Samir Chergui ou encore Ahmed Touba, tous capables de répondre à l’exigence physique du haut niveau africain. Au milieu de terrain, la situation se clarifie également. Ismaël Bennacer, revenu en forme et cadre incontournable du système de Petković, serait accompagné par les polyvalents Hicham Boudaoui et Himad Abdelli. Adem Zorgane, toujours aussi précieux dans la construction, et Farès Chaïbi — s’il se remet totalement de ses pépins — compléteraient un entrejeu riche, technique et capable de dicter le tempo.
Devant, l’Algérie dispose
d’une variété rare et précieuse. Riyad Mahrez, toujours
indispensable grâce à sa vision et son leadership, guiderait une
ligne offensive où l’explosif Mohamed Amoura apporterait profondeur
et imprévisibilité. Baghdad Bounedjah, véritable homme des grands
rendez-vous, reste une option crédible pour peser dans la surface,
tandis que Monsef Bakrar, Anis Hadj Moussa, Illan Kebbal ou encore
Adil Boulbina représenteraient cette nouvelle vague talentueuse qui
pousse fort derrière. Une chose est certaine : Petković devra
trancher, et ses choix définiront l’identité même de l’Algérie
version 2025 — une équipe entre héritage et transition, prête à
défier l’Afrique avec ambition.
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l’Algérie

































