Dans l’atmosphère pesante d’un match amical pourtant censé servir de simple répétition, l’affrontement entre l’Algérie de Madjid Bougherra et la sélection soudanaise a pris des allures de mise en garde. Le Soudan, qui prépare activement la CAN 2025 avec son équipe première, s’est présenté avec ses cadres, son intensité et une véritable urgence compétitive. En face, les Fennecs A’, réduits à dix pendant une bonne partie de la rencontre, ont résisté avec courage mais ont concédé un résultat frustrant qui soulève plusieurs interrogations à quelques semaines de la grande échéance continentale.
Un test grandeur nature avant le choc d’ouverture
Si le nul paraît anodin au premier regard, il revêt en réalité une signification bien plus profonde. Les Soudanais ont profité de ce match pour affiner leurs automatismes en vue du duel inaugural de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 où ils retrouveront l’Algérie de Vladimir Petković. Ce contexte offrait une occasion inespérée au sélectionneur suisse, présent en tribunes, pour analyser de près un adversaire qu’il affrontera très prochainement dans un match à haute tension. La capacité du Soudan à imposer un défi physique constant malgré la supériorité technique algérienne n’est pas passée inaperçue, rappelant que l’entrée dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN)2025 ne sera en aucun cas une formalité.
Au-delà du résultat, c’est surtout l’âme du match qui interpelle : une équipe soudanaise disciplinée, organisée et pleinement engagée dans sa préparation, face à une sélection A’ algérienne généreuse mais encore perfectible dans la gestion émotionnelle et les transitions rapides. Petković, qui bâtit progressivement un système exigeant fondé sur la maîtrise et la verticalité, a certainement identifié des ajustements nécessaires avant ce premier choc continental. Une certitude demeure : la CAN débutera dans un climat de défi, de stratégie et d’intensité maximale, où chaque détail comptera.

































