L’Algérie a été accrochée par le Soudan lors de son premier match de la Coupe arabe 2025, et l’inquiétude se fait sentir parmi les supporters. Dans les tribunes de Doha et jusque dans les rues de la capitale qatarie, le même refrain retentissait : « Allo Belaili, l’Algérie est en train de souffrir ». Une déclaration symbolique, qui reflète à la fois la frustration des fans et l’importance de Youcef Belaili dans le collectif national.
L’ailier algérien, malheureusement absent pour cette édition, soigne actuellement une blessure aux ligaments croisés au Qatar. Sa convalescence l’éloigne de la compétition, ce qui constitue un vrai coup dur pour la sélection A’. En 2021, Belaili avait été l’un des principaux artisans du sacre algérien lors de la précédente Coupe arabe, en apportant son explosivité, sa créativité et sa capacité à faire la différence dans les moments décisifs. Son absence crée donc un vide offensif que l’équipe peine à combler.
Le match contre le Soudan a mis en évidence certaines limites de l’Algérie cette saison. Le bloc équipe n’a pas toujours réussi à imposer son rythme, et plusieurs occasions ont été manquées en raison d’un manque de spontanéité et de tranchant offensif. La blessure de Belaili, joueur capable de créer le déséquilibre dans les défenses adverses, est particulièrement ressentie dans ces moments de flottement.
Les supporters n’ont pas manqué de faire le lien avec l’édition précédente de la Coupe arabe. L’impact de Belaili, tant sur le plan technique que psychologique, avait été immense. Son habileté à dribbler, à provoquer et à servir ses coéquipiers dans des positions dangereuses avait souvent fait basculer les matchs en faveur de l’Algérie. Aujourd’hui, son absence oblige le staff technique à repenser ses schémas offensifs et à faire confiance à des joueurs moins expérimentés.
La situation soulève également des questions sur la profondeur de l’effectif algérien et sur la capacité de l’équipe à s’adapter à l’absence de ses cadres. Les observateurs et analystes notent que l’Algérie doit trouver d’autres solutions pour combiner possession, créativité et efficacité devant le but. Les prochaines rencontres du groupe seront cruciales pour valider ou corriger la stratégie mise en place.
Malgré tout, l’optimisme demeure. L’Algérie possède encore des joueurs capables de faire la différence, mais il faudra davantage de coordination, d’audace et de tranchant pour surmonter ce manque. L’absence de Belaili rappelle que même les équipes les plus talentueuses doivent savoir se passer de leurs stars et que la résilience collective sera déterminante pour rester compétitive dans cette édition 2025.

































