La sélection algérienne prépare son deuxième match de la Coupe arabe 2025 dans un climat électrique. Le prochain adversaire des Verts, Bahreïn, arrive secoué par un incident qui a déjà marqué cette édition : le coup de boule asséné par Ibrahim Al-Khattal à l’Irakien Amjad Attwan lors de la première journée. Une scène qui a immédiatement rappelé, pour beaucoup, le geste historique de Zinedine Zidane en finale de la Coupe du monde 2006.
Cette séquence, intervenue dans le temps additionnel, a surpris tout le monde. Alors que l’arbitre venait de siffler une faute en faveur de Bahreïn, Al-Khattal s’est relevé, visiblement frustré, avant de se diriger vers Attwan. En une fraction de seconde, il a projeté son front contre le visage de l’Irakien, un geste aussi soudain qu’incompréhensible, à la Zidane. L’arbitre n’a pas hésité : carton rouge direct.
Comme on pouvait s’y attendre, les réseaux sociaux se sont immédiatement enflammés, certains tournant la situation en dérision, d’autres rappelant la pression extrême qui entoure cette compétition. Le geste d’Al-Khattal, toutefois, dépasse la simple anecdote : il prive Bahreïn d’un de ses milieux les plus actifs avant d’affronter l’Algérie, et met une tension supplémentaire sur un match déjà décisif.
L’Irak, solide vainqueur 2-1, a profité de ce chaos pour s’emparer de la tête du groupe D, laissant les Verts dans l’obligation de réagir. Leur match nul face au Soudan a déjà donné lieu à de vives critiques, notamment après les propos de l’ancien international irakien Nashat Akram, qui a déclaré à la télévision qatarie que c’était « la première fois qu’il voyait l’Algérie jouer en mode cute ». Une sortie qui n’a pas plu du tout aux supporters, estimant qu’elle révèle un manque d’engagement dans les duels.
Cet incident bahreïni est donc un rappel pour l’Algérie : leur prochain adversaire sera imprévisible, à fleur de peau, mais surtout en quête de rachat. Bahreïn sait qu’une deuxième défaite compromettrait fortement ses chances de qualification. Cela pourrait les pousser à jouer avec férocité, voire excès d’agressivité.
L’Algérie, quant à elle, doit impérativement hausser son niveau, retrouver son agressivité positive et imposer un jeu cohérent. Le talent individuel existe, mais il manque encore l’intensité collective nécessaire pour s’imposer dans ce groupe extrêmement serré.
Algérie–Bahreïn s’annonce donc comme un choc émotionnel, technique et psychologique. Le coup de boule d’Al-Khattal a mis le feu aux poudres… et ce match pourrait bien être l’un des tournants de la compétition pour les deux nations.

































