Le surnom « Stade du feu et de la victoire », qui désigne le mythique stade du ES Sétif, est à nouveau au centre d’un débat passionné entre deux commentateurs emblématiques du football nord-africain. D’un côté, Issam Chawali, commentateur tunisien de beIN Sports, et de l’autre, l’ancien commentateur algérien Abdelaziz Zouaoui, chacun revendiquant être l’auteur de cette appellation historique.
Ce différend, déjà apparu à
plusieurs reprises par le passé, a refait surface lors de la
couverture par Chawali d’un match de l’équipe nationale algérienne.
Avec assurance et conviction, le commentateur tunisien a affirmé
:
« C’est moi qui l’ai nommé ainsi, et avec la reconnaissance des
habitants des Hauts-Plateaux lors de la Coupe Arabe : Stade du feu
et de la victoire. » Cette déclaration a immédiatement relancé la
polémique sur les réseaux sociaux et parmi les fans du football
algérien et maghrébin, divisés entre les deux versions.
Abdelaziz Zouaoui n’a pas
tardé à réagir. L’ancien commentateur a publié un message sur ses
réseaux sociaux pour réaffirmer sa paternité du surnom
:
« Une fois de plus, et à haute voix : c’est moi qui l’ai surnommé
Stade du feu et de la victoire. »
Cette querelle, bien que symbolique, met en lumière l’attachement des supporters et des spécialistes du football à l’histoire et aux traditions des clubs algériens, et plus particulièrement à ES Sétif, l’un des clubs les plus titrés et emblématiques du pays. Le stade, réputé pour son ambiance enflammée lors des grandes rencontres, mérite en effet une appellation marquante, mais la dispute sur l’origine du surnom reflète aussi la passion et la fierté qui entourent le football algérien.
Les internautes et amateurs de football ont rapidement réagi, certains prenant parti pour Chawali, d’autres pour Zouaoui. Plusieurs commentaires soulignent l’importance de reconnaître les contributions historiques de chaque commentateur et leur rôle dans la popularisation des clubs et de leurs mythes à travers les années. D’autres ont choisi l’humour, partageant des mèmes et des montages pour se moquer gentiment de la querelle.
Au-delà de la polémique, cet épisode illustre un phénomène fréquent dans le monde du football : la rivalité autour des appellations et des surnoms, qui suscitent débats et discussions passionnées parmi les fans et les spécialistes. L’important, selon les observateurs, reste de préserver la mémoire et l’histoire des clubs, tout en célébrant la richesse culturelle et émotionnelle qu’ils représentent.



































