À moins de trois semaines du coup d’envoi de la CAN 2025, le Maroc traverse une période d’inquiétude silencieuse mais bien réelle. Achraf Hakimi, pilier absolu des Lions de l’Atlas, poursuit une rééducation intensive après sa blessure à la cheville contractée face au Bayern Munich. Depuis plusieurs jours, le latéral du Paris Saint-Germain alterne entre protocole médical en Espagne et séances supervisées à Poissy, avec le soutien permanent du médecin de la sélection marocaine. L’objectif est clair : être prêt pour le 21 décembre. Mais malgré son engagement et la volonté affichée par l’entourage, aucune garantie n’existe encore quant à sa disponibilité pour le premier match de la compétition.
Hakimi n’est pas un joueur parmi d’autres : il est le point d’équilibre du Maroc, le joueur capable de changer un match en une accélération. Sa capacité à occuper tout son couloir, à créer le surnombre, à défendre et à apporter du danger sur chaque transition est devenue indispensable dans le système de Tarik Sektioui. Le voir incertain à ce moment charnière obligé déjà le staff à envisager plusieurs scénarios, tous moins rassurants que le simple fait de pouvoir compter sur son meilleur élément à 100 %. Le Maroc, engagé dans un groupe relevé, sait qu’il aborde la CAN avec une pression immense, celle de confirmer son statut et ses ambitions continentales, dans un tournoi où chaque détail peut faire basculer un match.
Dans ce contexte, cette incertitude au Maroc est observée avec une attention particulière du côté de l’Algérie. Non pas par esprit de rivalité, mais parce qu’une CAN se gagne aussi dans la stabilité et la continuité. Les Verts, eux, préparent la compétition avec un effectif quasiment au complet et une montée en puissance progressive. Si le Maroc devait débuter sans son leader technique, ou avec un Hakimi encore en phase de reprise, cela pourrait indirectement redistribuer les cartes. À l’approche d’une compétition où les marges sont infimes, cette fragilité imprévue offre à l’Algérie un avantage psychologique non négligeable. Rien n’est joué, mais la préparation marocaine se complique, et cela pourrait bien peser dans la balance.
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