À trois semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, un nom écrase littéralement le débat chez les supporters algériens : Ibrahim “Ibo” Maza. Le milieu offensif du Bayer Leverkusen, seulement âgé de 22 ans, vit une ascension fulgurante en Bundesliga, où il enchaîne prestations de haut niveau, maîtrise technique et influence tactique. En club comme en sélection, son rendement impressionne au point de bousculer toutes les hiérarchies établies. Pour beaucoup, la question n’est plus de savoir s’il doit être dans le groupe… mais s’il doit commencer chaque match comme titulaire.
Les réseaux sociaux regorgent de messages en ce sens, parfois enflammés, toujours passionnés. « Peu importe le poste qu’il occupe, Maza doit être installé définitivement comme titulaire à la CAN », écrit un supporter, résumé parfait de l’atmosphère actuelle. L’Algérie, qui cherche depuis des années un milieu capable d’apporter vitesse, finesse et verticalité, semble avoir trouvé son joyau. Ses dernières performances sous le maillot des Verts, notamment sa justesse balle au pied et sa capacité à casser les lignes, ont achevé de convaincre les plus sceptiques. Même dans les matches à haute intensité, Maza joue avec une maturité déconcertante, à mille lieues de son âge.
Un talent brut… et un casse-tête pour Petkovic
Reste que cette pression populaire met Vladimir Petkovic devant un dilemme complexe. Le sélectionneur, qui n’a pas toujours donné beaucoup de temps de jeu à Maza depuis son arrivée, doit désormais composer avec une évidence : l’Algérie possède là un talent rare, susceptible de transformer le destin d’un match à lui seul. Ignorer un tel profil à la CAN serait difficilement défendable, surtout au vu des attentes énormes autour de cette édition et de la nécessité de reconstruire un milieu plus créatif.
Petkovic, prudent mais lucide, sait que le moment de vérité approche. L’Algérie veut frapper fort, tourner une page, insuffler une nouvelle dynamique. Et dans cette équation, Maza pourrait bien devenir la pièce maîtresse, qu’il soit aligné en relayeur, en meneur ou même un cran plus haut. Une certitude s’impose : le peuple a choisi son crack, il réclame une révolution, et elle porte le numéro d’un joueur déjà indispensable à son club en Allemagne.



































