Lors du match opposant l’Égypte au Koweït dans le cadre de la Coupe arabe, le commentateur algérien Hafid Derradji a suscité une vive réaction en remettant en question l’usage du surnom « Pharaons » pour désigner la sélection égyptienne.
Au cours de son intervention, Derradji a expliqué qu’il n’était pas approprié de qualifier l’équipe nationale d’Égypte de « Pharaons ». Selon lui, ce terme ne reflète pas la véritable identité du peuple égyptien. « Il ne faut pas appeler l’équipe d’Égypte les Pharaons ; ils ne méritent pas cette appellation. L’Égypte est un peuple bon, avec ses qualités et ses défauts comme tous les autres. Avec son histoire et sa grandeur, elle mérite tout le respect et l’estime », a-t-il déclaré.
Conscient que ses propos pouvaient être interprétés comme une critique ou une offense, Derradji a rapidement tenu à clarifier sa position. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait jamais eu l’intention de blesser le peuple égyptien ni de diminuer la valeur de son équipe nationale. « Je m’excuse et je répète mes excuses. Je n’ai jamais voulu blesser qui que ce soit », a-t-il ajouté, dans un ton empreint de sincérité.
Cette déclaration a provoqué un débat parmi les supporters et les observateurs. Certains ont salué la franchise de Derradji et son souci de rectifier ses propos, tandis que d’autres ont rappelé que le surnom « Pharaons » est profondément ancré dans l’imaginaire collectif et constitue une part de l’identité sportive de l’Égypte.
L’incident met en lumière la sensibilité des appellations et des symboles dans le football, surtout lorsqu’ils touchent à l’histoire et à la culture d’un pays. Derradji, en tant que figure médiatique influente, a montré que la responsabilité des commentateurs dépasse la simple description des actions de jeu : elle inclut aussi le respect des peuples et des nations représentées.
En définitive, cette affaire illustre l’importance de la communication dans le sport et rappelle que le football, au-delà des résultats, est aussi un vecteur de respect mutuel et de rapprochement entre les peuples.



































