À Lugano, ce n’était censé être qu’une simple reprise. Mais pour Ahmed Kendouci, cette entrée en jeu à la 75ᵉ minute a résonné comme un signal bien plus fort : le milieu algérien est bel et bien de retour, prêt à réécrire son histoire après des mois de galère. Victime d’une lourde blessure à la jambe en avril, il n’avait plus foulé les terrains depuis le printemps. Et pourtant, en un quart d’heure seulement face au FC Sion, il a rappelé pourquoi Vladimir Petkovic le tient en si haute estime. Précision chirurgicale, activité constante, interventions propres : 12 ballons joués, 8 passes réussies à 100 %, des récupérations clés — bref, un retour court, mais éclatant.
Un statut à part auprès de Petkovic
Dans l’esprit du sélectionneur national, Kendouci n’est pas un joueur comme les autres. Avant sa blessure, son profil de milieu moderne — capable d’allier volume, projection et agressivité — avait déjà séduit le staff. Et même si son absence prolongée semblait l’éloigner de la CAN 2025 au Maroc, Petkovic n’a jamais complètement fermé la porte. Le coach suisse l’a répété : tout joueur prouvant sa pleine disponibilité et un niveau compatible avec les exigences internationales peut renverser la hiérarchie. Le retour tonitruant de Kendouci en club tombe donc au meilleur moment, surtout dans un secteur où la concurrence existe, mais où peu de joueurs possèdent son mélange de puissance et de discipline tactique.
Une candidature logique pour la CAN 2025
Soyons clairs : Kendouci ne revient pas pour faire de la figuration. Son entrée face à Sion, ajoutée à sa présence sur le banc la semaine précédente contre Saint-Gall, confirme que le staff de Lugano le considère déjà comme une option crédible pour les semaines à venir. Ce timing pourrait coïncider idéalement avec celui de l’équipe nationale, qui finalise sa liste pour la CAN. Même s’il revient de loin, Kendouci pourrait offrir exactement ce que Petkovic recherche : un milieu capable de stabiliser, d’accélérer et d’apporter une intensité que peu de joueurs algériens maîtrisent. Son retour fait donc plus que rassurer : il redonne une vraie carte en main à l’Algérie, au moment où les Verts cherchent à renforcer chaque ligne avant le grand rendez-vous continental.
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