À seulement quelques jours du début du stage pré-CAN, un véritable coup de massue s’est abattu sur les sélections africaines… et particulièrement sur l’Algérie de Vladimir Petkovic. Alors que tout semblait clair et acté, la FIFA aurait finalement cédé à la pression de l’ECA, l’association européenne des clubs, en modifiant discrètement la date de libération des internationaux. Initialement prévue le 8 décembre, elle serait désormais décalée au 15 décembre, soit une semaine complète de préparation envolée. Pour une équipe comme l’Algérie, qui comptait précisément sur ces jours supplémentaires pour peaufiner ses automatismes, intégrer les derniers réglages et finaliser sa liste, cette décision tombe au pire des moments.
Les informations révélées ces dernières heures indiquent que la Fédération algérienne, comme la majorité des nations concernées, n’a été informée d’aucune manière officielle. Au lieu d’une communication transparente, ce sont les clubs européens eux-mêmes qui ont envoyé des lettres aux sélections pour rappeler que lors d’une réunion tenue le 29 novembre, la FIFA avait accepté leur demande. Le résultat est un climat de confusion totale. Petkovic, qui avait prévu de lancer son stage dès le 8 décembre pour travailler la complémentarité d’une défense remaniée et optimiser la forme de ses cadres, se retrouve face à une incertitude majeure. Dans un tournoi aussi exigeant que la CAN, où chaque séance compte, perdre une semaine équivaut à céder un avantage stratégique précieux.
La situation est d’autant plus préoccupante que plusieurs internationaux algériens évoluant en Europe — des titulaires indiscutables pour certains — pourraient ne rejoindre le groupe que six jours avant le premier match. Une préparation éclair, imposée sans concertation, qui fragilise l’ensemble du continent africain mais affecte particulièrement l’Algérie, engagée dans un groupe relevé et déterminée à réussir son entrée dans la compétition. Pour les joueurs eux-mêmes, la confusion actuelle crée un malaise : tiraillés entre leurs clubs et leur sélection, otages involontaires d’une décision qui rétrograde une nouvelle fois les intérêts des nations africaines. En pleine montée en puissance, les Verts subissent un contretemps majeur dont personne ne connaît encore l’impact exact… mais une chose est sûre : cette CAN commence déjà avec un parfum de frustration.


































