À moins d’un mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2025, programmée au Maroc du 21 décembre au 18 janvier, les contours du dernier stage de l’équipe d’Algérie se précisent. Selon un rapport exclusif publié par Winwin, les hommes de Vladimir Petković entreront en regroupement dès le 15 décembre, avec une préparation express répartie entre l’Algérie et le Maroc.
Les Fennecs, logés dans le groupe E aux côtés du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan, n’ont qu’un objectif : effacer les douloureuses éliminations au premier tour vécues lors des deux dernières éditions. Deux fiascos qui pèsent encore lourd dans la mémoire collective.
D’après les informations obtenues par Winwin, le stage se déroulera en deux phases :
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du 15 au 19 décembre à Sidi Moussa, où se déroulera l’essentiel du travail physique et des premières orientations tactiques ;
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du 19 au 23 décembre au Maroc, afin de s’acclimater avant l’entrée en lice.
Ce calendrier très serré représente un véritable casse-tête pour Petković. Le sélectionneur devra faire face à plusieurs contraintes majeures, à commencer par les blessures d’Amine Gouiri et Youcef Belaïli, deux éléments sur lesquels il comptait bâtir ses schémas offensifs. Leur absence bouleverse les équilibres et oblige le staff à revoir certaines options.
Autre complication : la disponibilité tardive de plusieurs cadres évoluant en Europe. Comme l’indique Winwin, Rayan Aït Nouri sera le dernier international à rejoindre le groupe, le 18 décembre, Manchester City ayant obtenu de le conserver pour le quart de finale de League Cup contre Brentford. Le latéral gauche manquera donc toute la première partie du stage, y compris le dernier match amical programmé ce même 18 décembre, dont l’adversaire sera connu dans les prochains jours.
Ce n’est qu’à partir du 19 décembre que Petković aura enfin son groupe au complet. Six petits jours avant d’affronter le Soudan… un luxe que beaucoup d’entraîneurs jugeraient insuffisant pour installer des automatismes solides.
Malgré ces contraintes, l’ambition reste intacte. Le groupe veut prouver que les échecs récents appartiennent au passé. La fédération, elle, a déjà bouclé les aspects logistiques : la délégation s’envolera vers Rabat le 19 décembre, après une ultime séance à Sidi Moussa.
Dans un contexte où la pression populaire est immense et où le temps de travail est limité, ce stage condensé pourrait bien être l’une des clés de la CAN des Fennecs. Reste à savoir si Petković saura transformer ces complications en opportunités pour relancer la machine verte.
