L’annonce des listes pour la Coupe arabe 2025 a suscité de nombreuses réactions en Algérie, notamment autour de la convocation d’Islam Slimani avec l’équipe A’. Dans ce contexte, Djamel Benlamri, ancien défenseur international et actuellement joueur de l’ES Mostaganem, n’a pas hésité à livrer son avis sur le sujet, dénonçant certaines critiques jugées infondées et mettant en lumière la logique derrière les choix de sélection.
Interrogé sur la présence de Slimani dans le groupe des Verts pour ce tournoi, Benlamri a exprimé sa surprise face à la focalisation excessive sur les points et le palmarès des joueurs, plutôt que sur la qualité et l’expérience qu’ils apportent au collectif. « Vous me choquez, les gens calculent le nombre de points obtenus, et nous on parle toujours de la liste des joueurs de l’équipe d’Algérie A’ pour la Coupe arabe », a-t-il affirmé avec une franchise déconcertante. Selon lui, ce type de jugement oublie l’histoire récente de l’équipe nationale et la manière dont certaines décisions ont été prises par le passé.
Pour appuyer son point de vue, Benlamri a rappelé un épisode marquant sous l’ère Djamel Belmadi : « Belmadi, quand il était coach de l’équipe A, avait convoqué Guedioura alors qu’il était sans club et des joueurs compétitifs, et tout le monde avait critiqué la liste. » Cette déclaration met en perspective la subjectivité des critiques et souligne qu’il n’est pas rare que les sélectionneurs fassent appel à des joueurs jugés atypiques par les observateurs, mais qui apportent un atout stratégique ou une expérience précieuse pour le groupe.
Benlamri a également souligné que, lors de la CAN 2019 en Égypte, le scepticisme avait laissé place à l’admiration une fois les résultats obtenus. « À notre retour en 2019 avec la CAN depuis l’Égypte, les analystes ont tous fui par honte », a-t-il ajouté, rappelant que les jugements hâtifs sur les sélections peuvent être rapidement contredits par les performances sur le terrain. Ce point de vue met en lumière la nécessité de considérer les décisions des entraîneurs dans leur globalité et de ne pas se limiter à des évaluations superficielles basées uniquement sur les statistiques ou les clubs des joueurs.
Dans le cas d’Islam Slimani, la logique semble la même. Bien que certains puissent remettre en question sa convocation, son expérience et sa capacité à influencer le jeu dans les moments clés font de lui un élément précieux pour l’équipe A’ dans une compétition où l’expérience et la maîtrise tactique sont essentielles. Benlamri défend donc une approche plus pragmatique, qui valorise l’apport collectif et la complémentarité des profils plutôt que la simple présence dans un club ou le nombre de points marqués.



































