Ali Bencheikh, ancienne gloire du football algérien et désormais consultant pour la chaîne qatarie Al Kass, a livré une analyse sans concession de la rencontre opposant la Tunisie à la Syrie. Engagé pour un mois en tant qu’expert, Bencheikh n’a pas hésité à pointer du doigt les faiblesses de la sélection tunisienne et à saluer la performance des Syriens.
Selon lui, la Tunisie est entrée sur le terrain avec une confiance excessive, héritée de ses récentes victoires. “Je pense qu’aujourd’hui, la sélection tunisienne a abordé le match contre la Syrie avec une confiance excessive, pensant que cela serait facile après leurs derniers résultats”, a-t-il déclaré. Cette assurance, qui aurait pu galvaniser l’équipe, s’est rapidement transformée en une fragilité face à la ténacité syrienne.
La Syrie a ouvert le score, un scénario inattendu pour les Tunisiens. Pour Bencheikh, ce but initial a complètement changé la physionomie du match. “Mais la Syrie a surpris tout le monde en marquant en premier, ce qui est un scénario auquel la Tunisie n’est pas habituée”, a-t-il expliqué. Cette ouverture du score a mis en évidence un manque de réactivité et de cohésion chez les joueurs tunisiens, alors que les Syriens se montraient soudés et déterminés.
Ali Bencheikh n’a toutefois pas manqué de souligner l’effort d’un joueur tunisien : “Le seul joueur qui a fourni un vrai effort pour égaliser a été El Gharbi, tandis que les autres Tunisiens semblaient sans âme”. Cette remarque souligne selon lui un problème de mentalité et de motivation dans l’effectif tunisien, qui n’a pas su s’adapter à la pression exercée par une équipe syrienne combative et disciplinée.
Pour l’ex-consultant algérien, la Syrie mérite pleinement son succès. “Il faut rendre à la Syrie ce qui lui revient. Elle est apparue solide, déterminée et cohérente, tandis que l’attaque et le milieu de terrain tunisien étaient incapables de concrétiser la moindre action”, a-t-il insisté. Le manque d’efficacité offensive et de coordination a fini par miner le moral tunisien, conduisant à une résignation face à la défaite.
Cette analyse d’Ali Bencheikh met en lumière deux aspects essentiels : la force mentale et la cohésion collective. Selon lui, la Syrie a su exploiter les faiblesses adverses grâce à une discipline tactique et un engagement physique exemplaires. À l’inverse, la Tunisie, trop sûre de sa force, a payé le prix de sa confiance excessive et d’un collectif désorganisé.



































