Mohamed Abdelmonem, pilier défensif de l’Égypte depuis plusieurs années, ne participera pas à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. La nouvelle a été confirmée par Ibrahim Hassan, directeur de la sélection égyptienne, qui a expliqué que la décision résultait d’une évaluation médicale conjointe entre le staff national et l’OGC Nice, club du joueur. Abdelmonem n’a pas encore récupéré complètement de sa rupture du ligament croisé antérieur survenue en avril, et une récente blessure musculaire au mollet a définitivement compromis ses chances de revenir à temps pour le tournoi.
Le défenseur central de 26 ans était considéré comme l’un des cadres incontournables de l’équipe des Pharaons. Solide dans les duels, rapide et capable d’organiser la ligne défensive, il apportait une stabilité rare au collectif. Sa présence était jugée essentielle pour affronter des adversaires exigeants dans la phase de groupes. Malheureusement, la nouvelle déchirure survenue durant sa rééducation a retardé son retour et annihilé tout espoir de le voir prêt pour le début de la compétition au Maroc, prévue du 21 décembre au 18 janvier.
Ibrahim Hassan a souligné que les rapports médicaux étaient unanimes : Abdelmonem ne pourrait pas atteindre une condition physique suffisante pour évoluer à son meilleur niveau. Le directeur a également précisé que le sélectionneur Hossam Hassan avait suivi de près la situation et était en contact régulier avec le joueur. Malgré sa volonté de participer, Abdelmonem a dû se résoudre à accepter l’évidence médicale et renoncer à la CAN.
L’absence de ce défenseur central laisse un vide important pour l’Égypte, surtout dans un tournoi où la moindre faille peut coûter cher. Pour le staff technique, cela implique de réajuster la stratégie défensive et de faire confiance à d’autres joueurs pour combler ce manque. Parmi les 27 joueurs retenus pour la CAN figurent des noms comme Mohamed El Shenawy, Mohamed Salah, Trezeguet ou encore Emam Ashour, qui fait son retour après un an sans sélection. Ces cadres auront la lourde tâche de compenser l’absence d’Abdelmonem et de maintenir l’équilibre de l’équipe.
L’Égypte a été placée dans le groupe B, aux côtés du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud et de l’Angola. Si le pays reste favori dans son groupe, l’absence de son défenseur central pourrait offrir un avantage indirect à certains adversaires, notamment ceux capables de presser rapidement et de tester la solidité de la ligne arrière. Pour l’Algérie ou d’autres nations susceptibles de croiser les Pharaons plus tard dans la compétition, cette situation pourrait représenter une ouverture stratégique.
Malgré cette perte, les Pharaons restent déterminés à performer et à défendre leur réputation dans le football africain. Toutefois, la blessure de Mohamed Abdelmonem rappelle combien la préparation physique et la gestion des joueurs clés sont cruciales à l’approche d’une compétition majeure. L’Égypte devra désormais se réinventer et trouver les solutions pour rester compétitive sans l’un de ses meilleurs défenseurs.



































