La Coupe du monde 2026 s’apprête à devenir un tournant historique dans l’évolution de l’arbitrage mondial. Après plusieurs mois de tests, de consultations et de validation technique, la FIFA a officiellement obtenu l’autorisation d’élargir les prérogatives de la VAR à un domaine jusque-là intouchable : la révision des corners. Une décision inédite qui marque une rupture nette avec les protocoles précédents et répond à une demande croissante d’équité, dans un football où les coups de pied de coin génèrent chaque année un volume considérable d’actions litigieuses, parfois décisives.
Selon les informations confirmées par l’instance internationale, ce nouveau dispositif permettra désormais aux arbitres d’analyser non seulement l’origine exacte d’un corner — notamment les déviations imperceptibles ou les sorties de balle millimétrées — mais aussi les fautes préalables souvent invisibles à vitesse réelle. La FIFA prévoit de publier le protocole détaillé dans les prochaines semaines, une fois finalisées les procédures techniques et les directives destinées aux équipes arbitrales. L’objectif affiché est clair : harmoniser les décisions, réduire les contestations et éviter les polémiques qui, au plus haut niveau, peuvent influencer l’issue d’une rencontre mondiale. Avec ce changement, la VAR s’installe encore davantage comme un acteur stratégique du jeu, et non plus seulement un outil de correction.
Cette extension du champ d’action technologique soulève cependant des interrogations parmi plusieurs sélectionneurs qualifiés pour le Mondial 2026, notamment sur le risque de ralentissement du rythme des matchs. Mais la FIFA assure que les protocoles seront calibrés pour éviter toute rupture dans la fluidité du jeu. Au-delà des débats, une certitude se dégage : les arbitres disposeront désormais d’un outil supplémentaire pour trancher avec précision des situations souvent sources de frustration. Dans une compétition qui réunira pour la première fois 48 équipes, réparties sur trois pays hôtes — États-Unis, Canada et Mexique — cette évolution apparaîtra comme un atout majeur pour garantir une équité totale. La prochaine Coupe du monde s’annonce donc comme le laboratoire ultime d’une nouvelle ère de l’arbitrage, où la technologie et la transparence s’imposeront comme des piliers incontournables.



































