Youcef Belaïli poursuit un combat silencieux loin des terrains. Depuis sa grave blessure aux ligaments du genou, survenue lors d’un match disputé avec l’Espérance de Tunis, l’international algérien a entamé une course contre la montre au prestigieux centre médical Aspetar, au Qatar. Connu pour accueillir certains des plus grands athlètes mondiaux, l’établissement offre à Belaïli un environnement optimal pour tenter de réduire au maximum la durée de son absence. Selon son entourage, l’ailier algérien a déjà atteint un rythme de travail élevé, multipliant les séances pour espérer un retour plus rapide que prévu.
Une saison déjà compromise… et un avenir international flou
Si Belaïli fait preuve d’une
détermination admirable, les perspectives sportives restent
cependant préoccupantes. Sa blessure, l’une des plus sérieuses pour
un joueur explosif comme lui, va l’éloigner des terrains durant
plusieurs mois. Une absence qui tombe au pire moment pour l’équipe
d’Algérie, alors que deux grandes échéances approchent : la Coupe
Arabe et surtout la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au
Maroc.
Le staff médical a été clair : la participation de Belaïli à ces
compétitions est impossible. Son absence est un coup dur pour les
Verts, tant le joueur conserve, même à 33 ans, une capacité unique
à déséquilibrer n’importe quel système défensif. Mais c’est surtout
la Coupe du monde 2026 qui suscite une inquiétude particulière.
Prévue en juin aux États-Unis, au Canada et au Mexique, elle
pourrait se dérouler sans l’un des joueurs les plus emblématiques
de la dernière décennie du football algérien si sa récupération
prend davantage de temps que prévu.
Dans ce contexte, Belaïli se concentre sur ce qu’il maîtrise : son travail quotidien, sa rééducation, son mental. Les médecins d’Aspetar se montrent prudents, mais notent une volonté farouche qui pourrait accélérer certains cycles. Reste que personne, à ce jour, ne peut garantir une date de retour précise. Pour Belaïli comme pour l’Algérie, les prochaines semaines seront décisives. Une chose est certaine : l’ailier n’a pas dit son dernier mot, mais la route vers un retour au plus haut niveau s’annonce encore longue.



































