L’Égypte a lancé sa dernière phase de préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, et une chose est désormais certaine : les Pharaons avancent avec une organisation et une détermination qui n’échappent à personne… surtout pas à l’Algérie. À mesure que les détails du programme se révèlent, la sélection de Hossam Hassan affiche une montée en puissance qui commence déjà à inquiéter ses principaux concurrents. Ibrahim Hassan, directeur de la sélection, a confirmé que la liste finale sera transmise à la CAF le 11 décembre, un timing parfaitement maîtrisé qui témoigne du sérieux extrême affiché par l’Égypte.
Une préparation qui envoie un message… notamment aux Verts
Ce qui impressionne le plus,
c’est la précision du plan mis en place. Le 3 décembre, l’Égypte
débute un stage ouvert destiné à mobiliser tout le groupe. Quelques
jours plus tard, dès le 7 décembre, les Pharaons entreront en stage
fermé pour travailler intensivement les combinaisons et les
transitions, deux secteurs où l’équipe a nettement progressé ces
derniers mois. Mais c’est surtout le test du 14 décembre face au Nigeria, au
stade du Caire, qui retient l’attention.
Un choix qui n’a rien d’anodin : affronter l’une des sélections les
plus dangereuses du continent, trois jours avant de s’envoler pour
le Maroc, revient à s’exposer volontairement à un choc de haute
intensité pour calibrer le niveau réel du groupe. Un message clair
: l’Égypte veut arriver à la CAN déjà prête pour le très haut
niveau, là où beaucoup d’équipes – dont l’Algérie – entreront
encore dans la phase d’ajustement.
Ce sérieux est d’autant plus visible que l’Égypte a hérité d’un groupe solide mais largement à sa portée au premier tour. Une configuration idéale pour monter en puissance tranquillement avant les matchs couperets. Pour les Verts, qui visent eux aussi un titre continental, le signal est évident : l’Égypte semble avoir appris des dernières années et avance avec une détermination implacable. Entre un groupe accessible, un calendrier maîtrisé et un test XXL face au Nigeria, les Pharaons montrent qu’ils seront redoutables. Et à ce stade, difficile pour l’Algérie de ne pas surveiller de près cette montée en régime.



































